Le Mexique, tenant du titre, n'a pas de joueurs "européens" dans son effectif, mais compte sur son attaquant Peralta, auteur du doublé de la victoire en finale de Londres-2012.
Les Nord-Américains affrontent des Allemands qui rêvent de marcher sur les traces de leurs aînés champions du monde en 2014. L'équipe de Horst Hrubesch s'appuie sur l'un d'entre eux, le défenseur Ginter (sans temps de jeu au Mondial-2014), les frères Sven et Lars Bender ou encore le milieu offensif Goretzka, grand espoir du "Fussball".
Dans ce même groupe C s'élancera ensuite le Petit Poucet des Fidji face à la Corée du Sud de Son Heung-min, attaquant de Tottenham.
Dans l'autre affiche de cette journée inaugurale, et face à des outsiders portugais qui voudront imiter la bande à Cristiano Ronaldo couronnée à l'Euro-2016, l'Argentine (vainqueur des tournois 2004 et 2008) est sans certitudes : sa Fédération nationale est en pleine crise et plusieurs joueurs n'ont pas été libérés par leurs clubs.
Le sélectionneur Julio Olarticoechea (ancien joueur de Nantes en 1986-1987) a donc dû faire avec les moyens du bord. Les observateurs français pourront toutefois découvrir le milieu offensif Giovani Lo Celso, recruté par le PSG fin juin mais qui restera en prêt dans son club de Rosario Central jusqu'à fin 2016.
L'autre match du groupe D opposera le Honduras à l'Algérie, dont la deuxième présence à des JO confirme la renaissance.
Dans le groupe B, la Suède, championne d'Europe Espoirs en 2015 après avoir dominé la France lors de barrages marqués par le fameux chambrage de Kurzawa, rencontre la Colombie.
Le Nigeria, entraîné par Samson Siasia et emmené par Obi Mikel, affronte le Japon.