Absent ce mercredi contre le Genoa, Miralem Pjanic a vu son équipe l'emporter dans les derniers instants du match grâce à un penalty de Cristiano Ronaldo dans les arrêts de jeu. Le Portugais s'était vu refuser un but pour hors-jeu quelques instants auparavant.
"Blâmer quelqu'un est le moyen le plus facile. Il arrive que les arbitres se trompent, comme nous nous trompons. Mais aujourd'hui, le VAR aide beaucoup les arbitres et les gens : en théorie, il devrait éliminer la controverse, mais maintenant je ne l'écoute même plus. En fin de compte, des équipes fortes gagnent sans chercher d'excuses. Les erreurs arrivent à tout le monde, pour ou contre", a ainsi expliqué le milieu de terrain à 'Tuttosport'.
Ce dernier préfère se focaliser sur le duel à distance auquel son équipe se livre avec l'Inter en haut du classement depuis le début de la saison. "C'est bien (cette concurrence, ndlr), parce que cela nous oblige à rester concentrés et ne pas nous relâcher. Mais nous ne nous occupons plus trop d'eux maintenant, nous devons tracer notre propre chemin. Nous avons montré que cette équipe est faite pour gagner et nous voulons conserver le titre."
Un titre auquel le Bosnien se verrait bien ajouter la Ligue des champions, autre objectif du club. "Je sens l'équipe prête, nous n'avons pas peur. Nous devons arriver en février-mars avec tout le monde disponible, sans blessures, et nous jouerons contre tout le monde sans souci, j'y crois beaucoup. L'équipe est construite pour faire partie des meilleures."
Une qualité qui doit beaucoup à l'arrivée de Maurizio Sarri selon Pjanic : "Nous prenons beaucoup de plaisir parce que nous avons beaucoup le ballon et jouons dans le camp adverse, pour faire courir les autres. Ce que j'aime chez lui c'est sa vision du jeu à une ou deux touches, le ballon court plus vite que les joueurs. J'aime jouer comme ça, avec le moins de touches possible."