Kevin Trapp ne fait plus partie de l’effectif du PSG.
Soucieux de retrouver du temps de jeu et ne plus rester dans l’ombre d’un autre portier, le dernier rempart allemand a filé à l’Eintracht Francfot cet été. Au sein de cette équipe, où il avait déjà été prêté la saison d’avant, il est convaincu qu’il va donner un nouvel élan à sa carrière.
Trapp a retrouvé le sourire, et avant de retourner en France pour affronter Strasbourg en barrage de la Ligue Europa, il a certifié qu’il n’a aucun regret par rapport au fait d’avoir tourné le dos à une équipe du calibre du PSG. « J'y ai vécu quatre belles années, j'ai grandi comme joueur et comme personne, a-t-il d’abord confié. J'ai eu le bonheur d'avoir pu jouer avec de tels joueurs, de classe mondiale, avec lesquels je pouvais beaucoup apprendre. Je ne regrette rien car maintenant j'ai un nouveau projet, avec un club qui a fait de belles saisons, qui a gagné la Coupe d'Allemagne, a fait une demi-finale de Ligue Europa. C'est un club où tu peux prendre beaucoup de plaisir ».
« Ne pas se faire surprendre par Strasbourg et son public »
L’ancien remplaçant d’Areola s’est ensuite réjoui de retrouver rapidement les pelouses hexagonales. Mais, il ne vient pas en touriste, et prévient ses coéquipiers contre le danger que peut représenter le Racing : « C'est vrai que je connais déjà l'ambiance ici, l'équipe aussi, je pense que ça va être très intense demain (jeudi). C'est une équipe très forte physiquement. C'est un barrage, avec un grand enjeu, mentalement on doit être prêts. Il faut savoir ce qui nous attend, sinon on va se faire surprendre, par l'équipe et le public. C'est une équipe qui est poussée vers l'avant par ses supporters ».
Enfin, Trapp a conclu en avouant qu’il y a de grosses attentes sur l’Eintracht, après la demie de C3 que le club était allé chercher en 2018/19 : « Je ne veux pas parler d'une pression supplémentaire, c'est notre objectif de refaire un beau parcours. Les deux équipes le veulent donc je ne crois pas qu'on ait plus de pression. Ce n'est pas ma volonté d'en rajouter. Il y a déjà assez de pression dans les deux matches ».