Ancien joueur du FC Séville, entre 2014 et 2017, Timothée Kolodziejczak a pu affronter les joueurs les plus importants de la planète en Espagne, que ce soit Neymar et Messi, au Barça, ou encore Cristiano Ronaldo, au Real Madrid.
Alors qu'il va jouer contre le PSG, ce vendredi soir au Parc des Princes, et donc possiblement retrouver Neymar sur le terrain, le défenseur des Verts ne s'attend pas à une partie de plaisir. Il s'est confié à l'Equipe.
Le début de saison de Saint-Etienne : "On possède une bonne assise défensive, on sort bien et on tient bien le ballon, mais on doit encore travailler sur les trente derniers mètres. Avec les talents qu'on a devant, on doit être plus tranchants et mieux finir."
Le bon moment pour affronter le PSG, avant la C1 et sans Mbappé ? : "Il n'y a pas de bon moment. Parce que quand tu n'as pas Mbappé en face, tu as Di Maria. Et quand tu n'as pas Di Maria, tu as Draxler... Le Paris-SG reste compétitif avec n'importe quelle équipe. Il va vouloir marquer d'entrée pour pouvoir dérouler et ne pas gâcher d'énergie contre nous. Et s'il est à 100 % tout de suite, ce sera très dur. Il ne se relâchera pas en pensant à Liverpool."
Le plus difficile à marquer entre Neymar, Ronaldo et Messi : "Neymar. En Espagne, il m'impressionnait balle au pied. C'était le plus rapide au Barça, tandis que Messi décidait du sort du match, sur une attaque rapide ou sur un coup franc. Cristiano Ronaldo, lui, c'est le joueur complet. Il a un tel charisme qu'il prend beaucoup de place sur le terrain. Avec Bale et Benzema, c'était du lourd au Real."
Ils sont différents. Mentalement, Cristiano Ronaldo est un tueur. Dix ans à ce niveau, avec la même envie, personne n'avait jamais vu ça. Les gens hors football ne peuvent pas comprendre. Pour nous, joueurs, ça inspire le respect. Messi, c'est un don de Dieu. Pareil pour Neymar, plus jeune mais tout aussi bosseur. Sinon, tu ne peux pas être à ce niveau. En fait, ils ne font pas le même métier que nous."
L'attitude de Neymar en Liga : "C'est vrai qu'il en rajoutait un peu. Mais il prenait tellement de taquets, le mec, que je peux le comprendre. Des fois, il a peur. À lui de trouver un juste milieu pour ne pas en rajouter. Il faut protéger ce genre de joueurs."
Mbappé : "Pour rester honnête, je suis soulagé de ne pas jouer contre lui (rires). Ce qu'il réussit, à dix-neuf ans et avec une telle facilité, est impressionnant. J'espère pour lui qu'il est conscient que l'avenir lui appartient."