Depuis août 2019, Laurent Koscielny porte les couleurs des Girondins de Bordeaux et apporte son expérience au sein de la défense girondine.
Au cours d'une interview accordée à 'France Football', il a balayé de nombreux sujets à commencer par celui d'Olivier Giroud, son pote qui évolue à Chelsea et qu'il a tenté de convaincre de la rejoindre à Bordeaux : « Ouais, c'est vrai. J'ai essayé. 'Olive' n'est pas venu et je respecte totalement son choix. Il se sent encore capable d'évoluer au plus haut niveau, dans un club qui dispute la Ligue des champions. Il veut continuer à jouer en équipe de France pour aller à l'Euro et peut-être même jusqu'à la Coupe du monde 2022. […] Je lui ai donné mes arguments qui ont fait que je suis à Bordeaux et il a tout à fait compris. Lui il veut encore tout gagner et rester au plus haut niveau. »
Koscielny raconte également pourquoi il a fait le choix de quitter Arsenal et de rejoindre les Girondins de Bordeaux : « J'aurais pu rester à Arsenal, être encore le capitaine de cette équipe, jouer les premiers rôles en Premier League, mais je suis arrivé à un âge où j'ai besoin de profiter un maximum. […] La seule indication que j'avais donnée à mes agents, c'était de rentrer en France. Je ne voulais pas d'un autre club en Angleterre, c'était impossible. J'avais connu trop de choses avec Arsenal. Un championnat exotique, non plus. Ma femme n'aime pas l'avion, c'était réglé. On voulait la France et on a eu ce qu'on voulait. […] À Bordeaux, tout est réuni pour que je puisse m'épanouir sur le terrain, pour que ma famille puisse être heureuse, mes proches également, puisqu'on est à seulement deux heures de chez mes parents. »
Laurent Koscielny revient également sur sa grave blessure, une rupture du tendon d'Achille survenue le 3 mai 2018, qui l'a privée de la Coupe du monde 2018, remportée par les Bleus : « C'est une cicatrice qui restera là toute ma vie, mais avec le recul et le deuil que j'ai fait sur événement, je n'ai aucun souci pour en parler. »
À 35 ans et avec plus de 600 matches chez les pros, Koscielny revient sur la meilleure et la pire prestation de sa carrière : « Celui à retenir, je dirais mon deuxième match avec Lorient (15 août 2009). On fait 2-2 contre Montpellier et je marque mon premier but en L1. […] Mon pire match, peut-être le 8-2 à Manchester, contre United, avec Arsenal (28 août 2011), deux jours avant la fin du mercato d'été. On jouait avec des joueurs qui étaient en instance de départ et Manchester a eu 100% de réussite sur chaque frappe. On était passés complètement au travers. Je n'oublie pas, non plus, le Ukraine-France en barrages du Mondial (15 novembre 2013). On perd 2-0 et je prends un carton rouge. »
Enfin, Laurent Koscielny conclut son entretien avec sa reconversion. Il envisage sérieusement le métier d'entraîneur ou de directeur sportif : « Coach, peut-être. […] J'aime le management, chercher comment gérer des personnes avant de gérer des footballeurs. Ou directeur sportif. Avec ses idées, créer un effectif, gérer le centre de formation, vendre des joueurs, c'est aussi très intéressant. On verra. » Et il ajoute avec humour : « Ou président des Girondins de Bordeaux ! »