Auteur d'un but phénoménal en huitième de finale de la Coupe du monde face à l'Argentine, Benjamin Pavard a connu une ascension incroyable en peu de temps. Le futur joueur du Bayern Munich, club qu'il rejoindra l'été prochain, connaît toutefois une saison compliquée avec Stuttgart. Le défenseur français tente d'aider au mieux son équipe dans la lutte pour le maintien, mais pour le moment son club est encore loin d'être sauvé. Dans une interview accordée à 'RMC', Benjamin Pavard a avoué avoir eu un contre coup après la Coupe du monde.
"L'après Coupe du monde forcément c'est pas évident. On est resté dix semaines ensemble, il y a eu pas mal de stress. Au fur et à mesure du temps, on voyait qu'on gagnait les matches, les huitièmes, les quarts, forcément on avait envie de gagner cette Coupe du monde 20 ans après, donc forcément je pense qu'inconsciemment derrière on se relâche. J'avais peur de cet effet-là parce qu'on me le répétait souvent, qu'après la Coupe du monde ce n'était pas facile", a analysé le défenseur de Stuttgart.
"Physiquement je n'étais pas au top"
"Je suis revenu une semaine plus tôt que prévu. J'étais déterminé et puis je voulais reprendre avec mon club. La situation n'est pas évidente. On m'avait prévenu que ce ne serait pas une saison facile. On apprend dans toutes les situations, c'est une situation compliquée collectivement, mais je suis sûr qu'on va s'en sortir, avec le travail et en restant soudé. C'est ce qu'il y a de primordial et je pense qu'on va y arriver. J'ai la tête à Stuttgart. Je vais tout faire pour maintenir ce club", a ajouté le champion du monde 2018.
Benjamin Pavard monte en puissance après un coup de mou physique mais n'a pas été jusqu'au burn-out comme Adil Rami : "Je pense qu'inconsciemment on se relâche. J'ai repris une semaine avant parce que j'avais peur. Physiquement on n'est pas frais, frais. Oui j'avais peur de pas être bien physiquement, on m'avait dit que ce ne serait pas facile dans ce sens là, je voulais être tout de suite dans le vrai et jouer le premier match de championnat avec Stuttgart. Forcément on ressent physiquement qu'on n'est pas au top, il faut continuer à travailler et ça va de mieux en mieux".
"Est-ce que j'ai vécu l'après Coupe du monde comme Adil Rami ? Non. Forcément, il y avait beaucoup de médias qui me voulaient. Du coup je suis retourné dans ma ville natale et après je suis parti en vacances. Mais c'est vrai que quand je voyais mes partenaires s'entraîner, j'avais juste une envie c'était de retoucher le ballon, de m'entraîner, de jouer des matches. C'est chacun son ressenti. Après moi je voulais toujours autant jouer au football", a conclu l'international français.