Dans un Vélodrome chaud bouillant, l’OM espérait faire le plein de points dimanche lors de la réception du Stade Rennais. Mais, en ne jouant qu’une mi-temps sur deux, l’équipe de Villas-Boas n’a pu assurer mieux qu’un match nul. S’ils n’ont plus perdu depuis la 1e journée, les Marseillais commencent aussi à oublier le goût de la victoire à force d’empiler les scores de parité.
Les Phocéens ont eu du mal à entrer dans le match. Les premières minutes les ont vu se montrer très hésitants, et aussi particulièrement fébriles derrière. Durant la première demi-heure, Rennes s’est créé plusieurs opportunités franches et l’une d’elles a fini au fond. Un centre à ras de Da Silva venu de la droite a été repris par Hiroki Sakai (19e), lequel sous la pression de M’Baye Niang a envoyé le cuir dans ses propres filets.
A 1-0, Rennes avait le vent en poupe. Et l’équipe de Julien Stéphan a eu tort de ne pas en profiter pour enfoncer le clou. Jusqu’à la pause, l’OM est resté inoffensif et il y avait clairement matière de plier le match pour les Bretons avec un peu plus d’application dans le dernier tiers du terrain.
2 - Duje Caleta-Car est devenu le 2e joueur croate seulement à marquer pour Marseille dans son histoire en Ligue 1 après Alen Boksic. Réaction. #OMSRFC pic.twitter.com/04ZbGMR61a
— OptaJean (@OptaJean) September 29, 2019
Au retour des vestiaires, ce fut une autre histoire. Marseille s’est réveillé et à commencer à montrer les crocs. Plus cohérents dans ce qu’ils proposaient, les locaux n’ont pas eu, dès lors, à attendre longtemps avant d’égaliser. A la 52e minute, Duje Caleta-Car a relancé les siens en plaçant une superbe tête décroisée sur un corner de Bouna Sarr. Le vice-champion du monde a bien choisi son moment pour inscrire son premier but dans le championnat français.
Après avoir fait le plus dur, l’OM a logiquement gagné en confiance. Poussé par leur public et en quête de la victoire, les hommes de Villas-Boas ont mieux terminé la partie. À deux reprises, ils auraient pu rafler la mise, mais Edouard Mendy a fait les arrêts qu’il fallait devant Bouna Sarr (82e) et Benedetto (87e). Le gardien des Rouge et Noir a fait le travail, et son homologue du jour, Steve Mandanda, n’a pas été en reste. A la 85e minute, le portier olympien a fait parler toute sa classe et sa dextérité en signant deux arrêts, coup sur coup, devant Adrien Hunou. Du grand Mandanda, et qui permet donc à son équipe d’assurer le nul à défaut d’avoir validé la victoire.