L'UEFA accusée de mensonges concernant le fiasco de la finale de Ligue des champions 2022

La finale de Ligue des champions 2022 entre Liverpool et le Real Madrid reste dans les mémoires après les nombreux incidents aux abords du Stade de France, les difficultés d'accès à l'enceinte de Saint-Denis, la présence de personnes sans ticket escaladant les grilles du stade, et le coup d'envoi décalé de 36 minutes par l'organisation.
Après la soirée chaotique de mai 2022, l'UEFA, déterminée à découvrir la réalité, avait alors décidé d'enquêter de manière indépendante pour connaître "les responsabilités et les comportements de toutes les entités qui ont participé à l’organisation de cette finale".
Mais près d'un an et demi plus tard, les révélations du quotidien anglais 'The Guardian' viennent mettre en lumière un travail controversé de l'UEFA, qui aurait présenté des preuves "complètement fausses" dans cette enquête indépendante afin de protéger l'unité de sécurité de l'organisation, dirigée par le meilleur ami du président.
Zeljko Pavlica, proche d'Aleksander Ceferin, dirige ce pôle depuis 2021 mais son "expérience et expertise dans le domaine de la sécurité a été remis en question par certains professionnels de la sécurité" raconte la source britannique.
La directrice des opérations de l'époque, Mme Burkhalter-Lau était accusé d'être l'une des principales coupables dans le rapport qui indiquait "que les problèmes avaient été principalement causés par la police parisienne, sur laquelle l'UEFA n'avait aucune autorité, et a rejeté les accusations portées à l'encontre de son équipe".
Cette même Mme Burkhalter-Lau a accusé Pavlica de ne pas avoir assisté aux réunions de sécurité précédents la finale et de ne pas avoir fourni d'informations sur la planification.
Theodore Theodoridis, secrétaire général de l'UEFA, est également accusé d'avoir donné son accord concernant ses déclarations jugées "complètement fausses" de l'UEFA.