Cavani a survécu à l'ego de Zlatan, à celui de Neymar et aux mille et unes fois où il s'est senti poussé vers la sortie. Et malgré tout, il est resté Paris, travaillant sans relâche avec régularité et un professionalisme exemplaire.
Il a résisté à toutes les tentations et à tous les événements qui ont joué en sa défaveur. Il est arrivé au PSG, qui avait déjà lancé sa nouvelle ère pour dominer la Ligue 1 et tenter de conquérir l'Europe, où se trouvait déjà un certain Zlatan Ibrahimovic, star du projet.
Et il a survécu à la 'tyrannie' du Suédois. Il n'a pas laissé son énorme ego lui prendre sa place. La récompense, c'était d'être la tête d'affiche de l'équipe pendant une saison, 2016/2017, puisqu'à la fin de cette saison, Neymar posait ses valises à Paris.
Et avec lui, les conflits. Et ce pour des choses très banales, comme la responsabilité de tirer un penalty. Pendant un temps, le PSG s'est transformé en poudrière, mais Cavani a maintenu son calme qui le caractérise pour éviter d'être obligé de quitter le club.
Puis Mbappé a fait son entrée en scène et la place de Cavani s'est encore plus rétrécie. Mais le 'Matador' est resté fidèle à lui-même, marquant et passant... avec une régularité impressionante. Jusqu'à atteindre la semaine dernière, les 200 buts avec le Paris Saint-Germain.
Un chiffre jamais atteint dans l'histoire du club (Ibra s'était arrêté à 156), et qui ne va pas être battu avant un bon moment. Mbappé pourra peut-être s'en rapprocher, mais tout dépend du temps qu'il restera dans le club.
Cavani a survécu à un vestiaire plein d'égo et de querelles, mais également à l'assaut des médias et des autres clubs pour le pousser vers la sortie du PSG. Cet hiver, il avait un pied à Madrid. Mais il a préféré rester.
Il lui reste encore quelques mois pour parfaire sa légende dans la ville lumière. L'Urugayen aura à coeur de placer son record encore plus haut. Même si Icardi semble avoir gagné la place de titulaire.