On a longtemps cru qu’il avait fallu attendre la 9eme rencontre de la première journée de Ligue 1 pour enfin voir une victoire à domicile. Il faudra finalement patienter encore avec le dernier match entre Montpellier et Marseille pour le savoir. Mené 3-1 à dix minutes de la fin, Lille a réussi à repartir de Metz avec un point miraculeux au bout du temps additionnel (3-3).
Une semaine après avoir pris le plein de confiance en Israël contre le PSG lors du Trophée des Champions, Jocelyn Gourvennec pensait déjà voir les critiques refaire surface mais ses hommes lui ont évité une première déconvenue..
Champion de France en titre, le LOSC a bien failli démarrer de la pire des manières son chemin pour conserver son trophée. Dans un stade Saint-Symphorien plein et fier de retrouver ses joueurs messins, les Lillois ont attendu les dix dernières secondes pour arracher le nul dans une rencontre des plus agréables (3-3).
Pourtant, tout avait bien commencé pour les coéquipiers de Burak Yilmaz. Ayant clairement plus le ballon qu’à Tel-Aviv, les Lillois ont rapidement imposé leur jeu grâce notamment à la présence de Renato Sanches sur le côté droit de l’attaque. Le Portugais a fait parler sa technique pour créer le décalage ou casser les lignes.
Dominateurs dans le jeu, les champions de France ont été récompensés de leurs efforts sur un coup de pied arrêté. Malgré la présence assez imposante des joueurs messins, Sven Botman a réussi à prendre le meilleur sur un ballon déposé de Yacizi sur corner (23eme). Le premier but en Ligue 1 du défenseur néerlandais pouvait laisser croire à la mise en route du rouleau compresseur lillois, comme la saison dernière.
A la différence que pour cette première sortie, Lille a été en partie lâché par sa défense, son point fort la saison dernière. Metz utilisant comme à son habitude les côtés avec Centonze et Delaine, les hommes de Frederic Antonetti ont fait du mal à l’organisation adverse.
Comme face au PSG la saison dernière, c’est sur un centre de Delaine que Centonze a mis plus d’envie face à Reinildo pour tromper Jardim de la tête (31eme). Portés par leur public, les Messins ont même réussi à mettre un coup sur la tête du LOSC avec ce but d’Udon juste avant la pause.
Belle surprise comme Lens la saison dernière, Metz a gardé ses convictions offensives malgré une défense à 5. Car, en phase d’attaque, les pistons sont bien plus que des défenseurs. C’est d’ailleurs cet allant offensif qui a permis à Centonze de s’offrir un doublé.
Tout aurait pu changer dans cette rencontre à l’heure de jeu. Sur un contre lillois, Kouyaté s’est vu montrer le chemin des vestiaires par l’arbitre pour un tacle trop engagé sur Yilmaz. Sur le coup-franc qui a suivi, André a réussi à tromper Oukidja de la tête mais le but de l’ancien Rennais a été annulé par le VAR pour quelques millimètres.
Une alerte pour Metz qui, en infériorité numérique, a bien évidemment subi beaucoup plus, sans pour autant être trop mis en danger. A force de reculer, les Messins ont forcément craqué sous la pression de Lihadji et le plat du pied d’Ikoné (81eme) à dix minutes du terme.
Dix minutes de crispation pour les uns, dix minutes d’espoir pour les autres et le roi Burak qui est encore sorti de sa tanière au meilleur des moments avec une égalisation à dix secondes de la fin du temps additionnel. Lille n’a pas gagné mais ce nul a presque le goût d’une victoire.