Lille chute à Reims et passe à côté d'une bonne opération

Toujours cinquièmes, les Dogues (59 pts) avaient l'occasion de dépasser Monaco (4e, 61 pts), qui se déplace dimanche à Angers, et de distancer Rennes (6e, 56 pts), battu sur la pelouse de Nice (2-1) dans l'après-midi.

A une semaine du choc sur le Rocher, les Lillois ont paru sans solution face à des Rémois plus impliqués et agressifs que lors de leurs trois dernières sorties, soldées par autant de défaites.

Le club champenois s'empare de la 9e place avant les rencontres de Clermont et Lorient, dimanche. 

Toujours aussi appliqués et soucieux de construire patiemment leurs attaques, les hommes de Paulo Fonseca n'ont pourtant été que très rarement dangereux.

Si performant samedi dernier lors de la victoire face à Ajaccio (3-0), avec deux passes décisives et un but, Rémy Cabella a, cette fois-ci, été transparent, tout comme le meilleur artificier lillois, Jonathan David (21 buts cette saison), bien muselé par la défense rémoise.

L'international canadien a bien réclamé un penalty sur la plus grosse occasion lilloise, une frappe à bout portant de Cabella détournée par Yehvann Diouf (56e), mais la VAR a douché ses espoirs.

En face, c'est Marshall Munetsi, tout récemment prolongé jusqu'en 2027 par le Stade de Reims, qui a débloqué la situation.

Après une frappe puissante d'Azor Matusiwa, repoussée par Lucas Chevalier sur Folarin Balogun, puis une frappe sur la barre de ce dernier, le ballon est revenu sur le Zimbabwéen qui a réussi à finir de la tête (22e).

Neuf minutes plus tard, Chevalier, sorti au-devant de sa surface, a taclé dans les pieds de Munetsi pour rattraper une bévue de Bafodé Diakité. L'arbitre Thomas Léonard a exclu le portier nordiste, avant de se raviser, à l'aide de la vidéo.

Finalement, ce sont bien les Rémois qui ont été les plus dangereux, avec une demi-douzaine d'occasions franches, notamment pour Folarin Balogun, bloqué à 18 buts depuis maintenant quatre matches.