Avec ce 3e succès de rang, la troupe de Bruno Genesio confirme sa 4e place en championnat et se rapproche du podium. Avec 12 points pris sur les 15 possibles en un mois, les partenaires d'Hamari Traoré ont retrouvé leur vitesse de croisière de l'automne.
Angers enregistre en revanche une sixième défaite d'affilée pour la première fois depuis son retour dans l'élite en 2015 et n'a plus que 5 points d'avance sur la zone de relégation. Les hommes de Gérald Baticle, brillants en début de saison, n'ont pas démérité ces dernières semaines, mais la réception de Reims dimanche prochain sera cruciale.
Dimanche au Roazhon Park, les Rennais se sont montrés moins créatifs collectivement en l'absence de Lovro Majer, touché aux adducteurs dans la semaine, mais ils ont su être patients et sérieux pour venir à bout des Angevins.
Ils ont eu quelques belles opportunités, par Serhou Guirassy (15e), Baptiste Santamaria (27e), qui a touché la barre, avant les têtes de Gaëtan Laborde (44e) et Martin Terrier (45e), au cours d’un premier acte tout en maîtrise.
Quatorzième but de Laborde
Il a fallu une reprise de volée avec rebond pour que Benjamin Bourigeaud parvienne à tromper Danijel Petkovic, fébrile depuis l'entame, encore marqué, sans doute, par ses deux erreurs face à Lens la semaine passée (1-0, 33e).
Fort de cet avantage, Rennes s'est permis de ralentir le rythme, tout en gardant une domination bien réelle, avec un pressing constant, rendant compliquée toute sortie de balle angevine.
L'entrée en jeu de Jérémy Doku pour les 20 dernières minutes a permis aux Bretons de se montrer à nouveau dangereux. L'ailier belge a trouvé Laborde pour son 14e but en Ligue 1 de la saison (2-0, 87e), le 19e en comptant ceux inscrits en Ligue Europa Conférence.
Du côté angevin, la crise de résultats se confirme. Privé de ses animateurs Jimmy Cabot (blessé) et Mohamed-Ali Cho (suspendu), Gérald Baticle a innové en plaçant la recrue croate Marin Jakolis en pointe, près de Sofiane Boufal.
Il devra vite redonner à son groupe un horizon collectif, sous peine de connaître un printemps nourri de stress. Tout l'inverse des Rennais, qui ont clairement relancé leur belle mécanique depuis un mois.