Même si ce prêt, qui a débuté dimanche lors de la défaite à Brest (1-2), est sans option d'achat, l'Ivoirien (29 ans) n'a pas fermé les portes à un bail plus long en Gironde où il a retrouvé ses anciens coéquipiers à l'OGC Nice, Paul Baysse et Hatem Ben Arfa.
"C'est une question d'approche et de considération", a expliqué l'international ivoirien (29 ans, 30 sélections) lors de sa présentation à la presse.
"Un joueur ne peut pas garantir son futur mais il faut d'abord penser à être très performant et après le reste suivra et ça s'enchaînera automatiquement. Mais je ne pense pas à ça, je pense à aider l'équipe comme je le pourrai et après on verra", a-t-il ajouté.
Le milieu relayeur, à qui l'on promettait le grand Barça quand il évoluait à Nice, avait quitté la L1 en 2018 pour Fulham et un transfert de 30 millions d'euros. Il y est revenu en janvier sous la forme d'un prêt gratuit à Bordeaux, sans option d'achat, avec la seule envie de rejouer.
Depuis trois saisons, Seri est sur des montagnes russes: une première saison pleine (32 matches de Premier League) malgré la descente du club londonien en fin de saison, un rebond réussi à Galatasaray la saison dernière (41 matches disputés dont six de Ligue des Champions), avant de revenir à Fulham où on l'a laissé de côté (deux titularisations en Coupe de la Ligue).
"À Fulham, j'ai patienté et fait preuve de professionnalisme", souligne Seri. "Ce n'est pas facile pour un joueur qui est habitué à jouer de rester autant de temps sans jouer". Il dit avoir trouvé dans la religion une source d'apaisement.