La prolongation de la milieu de 24 ans, formée au PSG où elle est arrivée en 2012, était une priorité pour l'institution parisienne, autant pour le symbole que pour l'aspect sportif. Si les négociations n'avaient pas abouti, la joueuse aurait pu partir libre en fin de saison, sans indemnité de transfert versée au club de la capitale.
Geyoro est considérée comme une pièce-maîtresse de l'entrejeu du PSG et de l'équipe de France (45 sélections et sept buts), avec qui elle devrait disputer l'Euro organisé du 6 au 31 juillet 2022 en Angleterre.
"J'ai senti une sincère volonté de me garder" a réagi Geyoro dans un entretien accordé à l'AFP, se disant "très fière et heureuse de pouvoir continuer l'aventure" avec le club où elle s'est révélée. "Le fait d'être formée ici, d'y avoir grandi et d'avoir joué énormément de matches, c'est un signe fort pour eux et pour moi (la direction du club, ndlr)", a développé la N.8 du PSG.
L'équipe dirigée par Didier Ollé-Nicolle, actuellement deuxième de D1 derrière l'Olympique lyonnais, compte une dizaine de joueuses en fin de contrat cette saison, à commencer par les autres internationales françaises Sandy Baltimore et Marie-Antoinette Katoto, attaquantes de respectivement 21 et 23 ans, également formées au PSG.
Des discussions sont menées depuis l'été dernier pour les faire prolonger, a-t-on appris auprès d'une source interne.
"Le fait que je prolonge est quelque chose de bien et qui peut leur donner confiance dans le projet. J'espère en tout cas qu'elles vont suivre le chemin que j'ai pu emprunter", a déclaré Geyoro à propos de ses compatriotes, dont elle se dit "très proche".
La milieu allemande Sara Däbritz, cadre de l'équipe, se trouve également en fin de contrat à l'été 2022, comme les milieux françaises Aminata Diallo et Léa Khelifi, ainsi que la Suissesse Ramona Bachmann en attaque.