La situation ne désenfle pas depuis l'Assemblée extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) vendredi à Madrid, durant laquelle le président Luis Rubiales a appuyé qu'il ne démissionnerait pas, et que Jennifer Hermoso était consentante au moment du bisou sur la bouche lors des célébrations de la victoire au Mondial féminin.
Dans la soirée, 53 joueuses, dont les championnes du monde, ont annoncé leur boycott de la sélection si Rubiales restait en poste, en précisant qu'elles "attendent des réponses fortes de la part des autorités publiques afin que de tels actes ne restent pas impunis." Quant à elle, Jennifer Hermoso, a contredit le dirigeant de la 'RFEF' en démentant tout consentement de sa part.
Face à un tel communiqué et la menace d'un boycott, la Fédération espagnole a réagi de manière forte quelques heures plus tard en publiant un nouveau communiqué, avec images à l'appui, pour prouver que le consentement de 'Jenni' Hermoso, en expliquant que la joueuse soulève le Président et le porte avec ses bras : "Les pieds du président sont ostensiblement soulevés du sol à la suite de l'action de la joueuse. Les preuves sont concluantes. Monsieur le Président n’a pas menti."
Le syndicat des joueuses, Futpro, qui a publié le communiqué des 53 joueuses, a lui été menacé, tout comme Hermoso de poursuites judiciaires : "La RFEF et Monsieur le Président démontreront chacun des mensonges propagés soit par quelqu’un au nom de la joueuse, soit, le cas échéant, par la joueuse elle-même. La RFEF et le Président, compte tenu de la gravité du contenu du communiqué du Syndicat Futpro, engageront les actions judiciaires correspondantes."
Concernant la volonté de boycott, elle rappelle que "la participation à la sélection est une obligation de tous les peuples fédérés s’ils sont appelés à le faire."