Selon le célèbre journal sportif "L'Équipe", la FFF est accusée d'avoir manqué à ses obligations en matière de sécurité. Les faits remontent apparemment à 2013, mais n'ont été révélés que fin 2020.
L'Équipe avait révélé à l'époque que plusieurs joueuses, dont des mineures, avaient eu des relations sexuelles avec un entraîneuse de la FFF, qui avait été licencié pour ces allégations en 2013.
Et malgré son licenciement en octobre 2013, ni les parents ni les joueuses eux-mêmes n'ont été informés de la raison de son licenciement. Toutefois, les médias français précités rapportent que l'entraîneuse continue d'exercer ses fonctions professionnelles.
Apparemment, elle a poursuivi ses fonctions d'entraîneur, d'abord dans un club féminin de D1, quelques mois seulement après son licenciement, puis dans un autre depuis l'été 2019, où elle est en charge de la gestion sportive et d'une équipe de jeunes.
À l'époque, une amie de l'une des victimes avait déclaré au même média : "Elle était sous emprise, elle n'était pas elle-même. C'était du chantage affectif. (...) Je voyais que ça n'allait pas."
Une ancienne pensionnaire de l'INF a également décrit ce climat : "Sur le moment, ces filles sont passionnées, elles aiment plus que tout, elles ne veulent pas faire de mal à la coach. Dans un deuxième temps, quand c'est fini c'est trop dur. Il y a encore de l'amour, et elles ne veulent pas que ça se sache parce qu'elles ont honte. Après, elles n'ont pas envie d'en parler, elles ne veulent pas revenir dessus parce que ça a été tellement destructeur, tellement douloureux."
La Fédération française a été condamnée pour avoir caché tout cela pendant des années, mais personne ne pointe directement du doigt la coupable présumée, qui continue à exercer normalement son métier.