La sentence est tombée pour le président ghanéen
![Nyantakyi est suspendu. AFP](https://cdn.resfu.com/media/img_news/afp_en_da72c88cc269b79291c753b7739ffb1f6a0018d5.jpg?size=1000x&lossy=1)
La période de suspension pourra être prolongé d'une période de 45 jours maximum. Pendant cet intervalle de temps, Nyantakyi ne pourra participer à aucune activité en lien avec le football, au niveau national comme international.
Cette décision survient après l'ordre du gouvernement du Ghana de dissoudre la GFA et de suspendre toute activité footballistique dans le pays en raison d'un scandale de corruption éclaboussant les cadres dirigeants de la Fédération.
"Compte tenu de l'ampleur de l'apparente corruption qui implique des hauts dirigeants de la GFA et de l'Autorité nationale des Sports (NSA selon l'acronyme anglais), le gouvernement a décidé de prendre des mesures immédiates en vue de la dissolution de la GFA et des mesures temporaires pour administrer l'activité footballistique dans le pays", a expliqué le ministre de l'information, Mustapha Abdul-Hamid, dans un communiqué.
Le gouvernement a pris cette décision en réponse à la corruption révélée par le documentaire "Number 12", diffusé mercredi dernier, dans lequel le journaliste d'investigation Anas Aremeyaw Anas ('Tiger Ey'') dénonce le fait que le président de la Fédération, Kwesi Nyantakyi, utilise le nom du chef de l'État ghanéen, Nana Akufo-Addo, pour obtenir des faveurs et des investissements privés.
Le documentaire comporte une vidéo où l'on voit Nyantakyi qui serait en train d'accepter 65 000 dollars de la part d'"investisseurs" pour qu'il les aide à obtenir des contrats avec la présidence et la vice-présidence du Ghana, pour la construction de routes dans le pays.
Nyantakyi, qui est aussi le vice-président de la Confédération africaine de football (CAF) et membre du Conseil de la FIFA, est interrogé après que le président a ordonné une enquête policière sur les faits révélés dans le documentaire.