"Nous avons joué deux fois contre le Portugal récemment", a-t-il rappelé en conférence de presse, allusion à la double confrontation lors des qualifications pour le Mondial 2018 avec une victoire suisse 2-0 puis une revanche portugaise sur le même score.
"On a joué une fois contre Ronaldo, une fois sans lui, et on a pu voir que Ronaldo est véritablement une valeur ajoutée", a poursuivi Petkovic. "Mais l'équipe portugaise ne dépend pas que d'un seul joueur, elle existe en tant qu'équipe. L'entraîneur Fernando Santos a fait un travail remarquable ces dernières années."
Le sélectionneur suisse a toutefois souligné que son équipe n'était pas venue pour faire de la figuration au Portugal et qu'elle n'avait pas peur des champions d'Europe 2016, pas très redoutables offensivement selon lui ces derniers temps.
"Le Portugal a joué en Ligue des nations, en éliminatoires (pour l'Euro 2020), et nous avons vu des différences, la manière de construire, le nombre de contres... Nous avons visionné plusieurs matches, nous avons a vu que, ces derniers matches, le Portugal avait du mal à marquer. C'est évidemment positif pour nous", a-t-il souligné.
Présent à ses côtés au stade du Dragon de Porto, le milieu Granit Xhaka a dit être heureux de pouvoir défier Ronaldo, revenu en sélection en mars après six mois en retrait pour s'adapter à son nouveau club, la Juventus Turin.
"Nous sommes ici pour nous frotter aux meilleurs, nous nous réjouissons de jouer contre eux, pas seulement contre Ronaldo, et de faire de notre mieux", a dit le joueur d'Arsenal, qui rêve d'offrir un premier trophée officiel à la sélection suisse.
"En gagnant, nous serions les premiers à gagner la Ligue des nations, ce serait un moment historique. Le titre est important pour les joueurs, pour le pays. Nous en sommes très proches, nous sommes en demi-finales, et une fois arrivé là on veut aller en finale. Tout est ouvert", a-t-il conclu.