Sur les six premiers mois de son exercice décalé, la société contrôlant l'Olympique lyonnais a dégagé un bénéfice net de 6,2 millions d'euros, alors qu'elle était déficitaire de 2,3 millions un an plus tôt, selon un communiqué publié mardi.
"C'est notre meilleur semestre de ces quatre dernières années", s'est félicité le patron du club Jean-Michel Aulas, interrogé par l''AFP'. Il a notamment relevé qu'à 41,2 millions d'euros l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) était pratiquement comparable à celui dégagé en année pleine au cours des deux précédents exercices.
La cession au club anglais d'Arsenal de Lacazette pour un montant maximal de 60 millions d'euros (49,6 millions d'euros en normes IFRS) a généré à lui seul le tiers des 147,6 millions d'euros de chiffre d'affaires enregistrés au cours de ces six mois.
L'international ayant été formé au club, la plus-value enregistrée est égale au montant du transfert.
"Notre modèle veut que, lorsque nous ne sommes pas qualifiés en Champions League, on fasse une vente majeure ou une vente significative au mois de juin quand s'ouvre le mercato de l'été", a expliqué M. Aulas, en rappelant les précédents Tolisso et Umititi.
L'absence en Ligue des Champions apparaît dans les comptes au niveau de la billetterie (-21% à 17,1 millions d'euros) et les droits TV (-41% à 36,9 millions d'euros).
"Mais tout ce qui est évènementiel est en très forte croissance", a relevé le directeur général Thierry Sauvage.
L'organisation de concerts et l'accueil de grandes manifestations sportives hors football, en hausse de 55% sur le semestre, devrait générer pour la première fois plus de 10 millions d'euros d'activité sur l'année.
L'entreprise continue par ailleurs de bâtir autour de son grand stade, avec l'inauguration d'un hôtel en juin et l'ouverture de son musée dans le courant du printemps, afin de décorréler son activité de ses résultats sportifs.