"Le Bayern s’est intéressé à moi, mais mon amour pour le Barça est inconditionnel. "

L’équipe d’Espagne est pleinement concentrée sur sa demi-finale de Ligue des Nations face à la France. Tenante du titre, la Roja compte bien le défendre, et Pedri, qui avait manqué la dernière finale sur blessure, espère conclure sa belle saison par un trophée.
"Oui, je pense que c’est possible. Je n’ai pas pu être là la dernière fois, mais je l’ai regardée depuis chez moi. Ce serait la cerise sur le gâteau d’une très bonne saison, tant sur le plan personnel que collectif."
À propos du Ballon d’Or, Pedri, souvent cité parmi les favoris, relativise :
"Je ne suis pas obsédé par les récompenses individuelles. Depuis que Rodri l’a gagné, les milieux de terrain sont davantage reconnus. Alors, pourquoi pas ?"
"On est en demi-finale, et l’équipe passe avant tout. Être cité dans ces conversations me rend fier. Mon vote, je le garde pour la fin."
Concernant le duel face à Mbappé :
"Quand on parle d’un joueur de cette dimension, difficile de dire qu’on a trouvé la clé. Mais jusqu’ici, avec mes coéquipiers, on a réussi à bien le contenir. Demain, il aura envie de briller, et ce sera compliqué de l’arrêter. C’est l’un des meilleurs au monde."
Sur les atouts français :
"Ils sont très puissants en contre, très physiques. Mais si on se sent à l’aise avec le ballon, on sait dominer. C’est le style qui a toujours caractérisé la Selección."
Sur le rythme infernal du calendrier :
"C’est une vraie folie. Il y a énormément de matchs, mais notre motivation, c’est de jouer une finale."
À propos de l’absence de Rodri et de son propre rôle :
"Son absence est très importante. Je me sens en confiance. La meilleure manière de finir une grande saison, c’est de revenir sur un terrain où ça n’avait pas été simple, mais d’où je suis reparti heureux grâce à la victoire de l’équipe."
Sur l’intérêt du Bayern en 2020 :
"Oui, le Bayern s’est intéressé à moi, mais mon amour pour le Barça est inconditionnel. C’est le club de mes rêves."
Enfin, sur le choix entre Luis Enrique et De la Fuente :
"Ils sont différents. De la Fuente m’a fait confiance en jeunes et chez les A, et Luis Enrique est un coach spectaculaire qui a aussi cru en moi. C’est comme choisir entre papa et maman. Je ne peux pas."