L'intensité et la rigueur tactique du Getafe de José Bordalas a mis en lumière les carences du Bétis de Manuel Pellegrini, un projet louable mais dont les fondations sont encore fraiches, et n'on pas encore fait disparaître toutes les mauvaises habitudes du passé.
Le 3-0 infligé par Getafe a été un dur retour à la réalité pour les hommes de Pellegrini. C'est ce genre de performances qui les avaient amenés à encaisser 60 buts et à recruter Manuel Pellegrini pour lancer un nouveau projet.
Et depuis qu'il est arrivé au club, Manuel Pellegrini a réussi à créer une équipe plus équilibrée, solide et avec beaucoup d'intensité, qui s'est simplement effondrée ce mardi contre Getafe.
La saison avait d'ailleurs bien commencée pour le Bétis, qui avait enchainé deux victoires contre Valladolid et Alavés, avant de perdre contre le Real Madrid (3-2) sur fond de polémique arbitral, en ayant montré un visage très positif. Mais cette défaite a fait douter les esprits, qui se voyaient déjà revivre les échecs de l'année dernière. Conscient de leur faiblesse psychologique, le défenseur Marc Bartra s'est exprimé après le match : "En Liga, avec cette mentalité, on passe à côté de nos matchs. Si on ne se met pas dedans, on va le payer."
De plus, les échecs du Bétis coïncident aussi avec la blessure de Claudio Bravo. Si le dernier match est un échec collectif, il aurait pu en être autrement si il avait été présent.
Dans tous les cas, Pellegrini essaye tant bien que mal de créer un nouveau projet dans un contexte économique plus qu'hostile, avec les moyens à sa disposition et un effectif encore marqué par les échecs de l'année dernière.
Avec seulement trois nouvelles recrues sur ce mercato (Claudio Bravo, Martin Montoya et Victor Ruiz), Pellegrini travaille avec ce qu'il a pour ramener le club dans le haut du tableau.