L'essor économique du football italien est-il terminé ? Alors que plusieurs équipes sont lourdement endettées et qu'il n'y a aucun espoir de renverser la situation à court terme, la Fédération italienne étudie les moyens de résoudre ce problème généralisé et, accessoirement, d'empêcher qu'il ne se reproduise.
La FIGC, selon "La Gazzetta dello Sport", a plusieurs propositions sur la table, toutes plus controversées les unes que les autres. Pour commencer, elle entend imposer un plafond salarial aux clubs. Cela signifie que les clubs ne pourraient pas dépenser plus qu'un certain pourcentage de leurs revenus de la saison précédente.
Cette limite sera d'ailleurs en baisse. Pour cette saison, il sera de 100 %, mais il tombera à 90 % la saison prochaine et à 80 % pour 2022-23. Le non-respect de ces règles entraînera des sanctions, comme l'impossibilité d'accéder au marché des transferts.
De cette manière, la Serie A tentera de se débarrasser des plus-values et de l'augmentation constante des dettes, mais manie aussi des solutions à court terme, des rustines qui semblent trouver peu de soutien parmi les footballeurs.
La FIGC a proposé que les clubs puissent procéder à des réductions salariales supplémentaires et différer le paiement des salaires. Toutefois, ce dernier point pourrait poser problème car certains clubs ont déjà payé les salaires d'avril et de mai.
L'idée de la FIGC est que les clubs puissent effectuer ces reports jusqu'au 30 juin, le plafond salarial entrant en vigueur le 1er juillet.