Andrés Iniesta a enfin parlé, lui, l'unique buteur de la finale de la Coupe du monde 2010 avec l'Espagne. Treize ans après l'exploit des hommes, la sélection féminine a écrit l'histoire en battant l'Angleterre en finale du Mondial 2023, apportant une deuxième étoile à la nation ibérique.
Mais le baiser forcé du président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales, envers la joueuse Jennifer Hermoso a apporté une telle vague médiatique ces derniers jours en Espagne que le succès des joueuses a été effacé par ce triste épisode.
Face à une telle situation, la légende du FC Barcelone a publié dimanche un message sur ses réseaux sociaux pour exprimer sa "tristesse (...) face aux événements que nous vivons dans notre football et autour de l'équipe nationale féminine d'Espagne."
"Nous ne pouvons pas tolérer des actes comme ceux que nous avons vus, qui ont terni un exploit aussi important que la victoire en Coupe du monde" ajoute le joueur de 39 ans, qui ne cache pas son regret de voir une telle fête gâchée.
La guerre entre la Fédération, qui continue de défendre l'acte de Luis Rubiales, et le reste du football espagnol, à commencer par les joueuses elles-mêmes, qui ont annoncé un boycott de la sélection tant que la situation ne bougera pas, et que les dirigeants restent, a également fait réagir le milieu espagnol.
"Au-delà de cela, nous avons dû supporter un président qui s'est accroché à son poste, qui n'a pas admis que son comportement était inacceptable et qui nuit à l'image de notre pays et de notre football dans le monde entier" a conclu Iniesta, avec une image des joueuses célébrant leur titre en Australie une semaine plus tôt.