"Le PSG est sur son projet depuis deux ans, nous on vient de commencer"

Le Real Madrid n’a rien pu faire face à une machine bien huilée comme le PSG. Le club madrilène a subi une lourde correction infligée par l’équipe de Luis Enrique (4-0). Xabi Alonso, qui n’en est qu’à son sixième match à la tête du Real, a quitté le terrain avec un goût amer. Il a rappelé que son projet venait à peine de débuter, contrairement à celui du PSG, en place depuis deux ans.

"Le début de match a été déterminant. On s’est retrouvés en difficulté dès la 10e minute. Le PSG est sur son projet depuis deux ans, alors que nous, nous en sommes au tout début. C’est le signe qu’il nous reste encore beaucoup de travail, et bien sûr, ça fait mal."

Le plan initial n’a pas fonctionné comme prévu. "Les deux buts encaissés très tôt compliquent tout. Tu cours après le score, tu sais que tu ne peux pas trop te découvrir, ils ont un bon niveau. Il y a beaucoup à analyser et beaucoup à apprendre de cette défaite", a lâché l'entraîneur. "Il y a beaucoup à analyser et beaucoup à apprendre de cette défaite."

"Cette défaite nous sera utile pour mesurer le chemin qu’il nous reste à parcourir. Nous ne faisons que commencer. Cela fait trois semaines que nous sommes en compétition sans vraiment pouvoir nous entraîner, et maintenant, il s’agit de savoir où nous en sommes, où nous voulons aller, et de nous préparer en conséquence. Dans quatre semaines, nous serons de retour."

Parmi les rares bonnes nouvelles, Militao et Carvajal ont retrouvé les terrains : "On sait qu’ils seront importants pour la saison prochaine, d’autres joueurs vont aussi revenir… Mais ce n’est pas le point de départ de la prochaine saison, j’en suis certain. Il y a eu de bonnes choses dans ce processus, mais ce n’est pas le début de la prochaine campagne. C’est la fin de celle-ci, et nous la commencerons différemment."

Enfin, Xabi Alonso a évoqué les adieux de Luka Modric et Lucas Vázquez : "Le temps passé avec eux a été court, mais j’ai tenu à ce qu’ils profitent de leurs derniers jours ici, au vu de tout ce qu’ils ont représenté. Ce n’est pas le plus bel adieu, mais je les remercie, au nom de tous, pour ce qu’ils ont apporté."