Il est vrai que le football est minoritaire par rapport aux autres sports aux Jeux Olympiques, mais la valeur de ses médailles est toujours très élevée et elles sont un bien précieux pour les joueurs. C'est pourquoi les footballeurs du Brésil, d'Espagne et du Mexique sont aussi les grands gagnants de l'été.
La Canarinha a remporté la médaille d'or masculine en finale contre l'Espagne grâce à un but de Matheus Cunha en prolongation. L'attaquant était l'un des grands noms du tournoi, au cours duquel nous avons assisté à de grandes performances individuelles. Des joueurs comme le Brésilien, son coéquipier Richarlison, Kubo, Oyarzabal ou encore "Memo" Ochoa en sont sortis très renforcés.
Après la fin du football olympique et des JO de Tokyo, BeSoccer Pro compile les performances de tous les joueurs pour établir son onze idéal. Une composition qui ne comprend logiquement que onze joueurs, mais des joueurs comme l'Espagnol Martin Zubimendi, le Brésilien Guilherme Arana et le Sud-Coréen Ui-Jo Hwang, entre autres, méritent une mention spéciale.
Voici le onze type des Jeux olympiques de Tokyo :
Voici notre onze idéal du tournoi masculin de football des Jeux Olympiques de #Tokyo2020 !
— BeSoccer (@BeSoccerFR) August 9, 2021
x4 Brésiliens
x2 Espagnols
x4 Mexicains
x1 Japonais
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Guillermo Ochoa (Mexique)
Le gardien vétéran de 36 ans a contribué à la médaille de bronze olympique en réalisant des arrêts très honorables. Ochoa s'épanouit dans les tournois internationaux, comme nous l'avons vu lors de la Coupe du monde 2014 au Brésil et à nouveau lors de ce qui est peut-être sa dernière apparition majeure avec le Mexique.
Dani Alves (Brésil)
Légendaire. À 38 ans, l'arrière latéral a mené l'équipe olympique du Brésil au 43e titre de sa carrière professionnelle, ce qui fait de lui le footballeur le plus décoré de l'histoire.
Nino (Brésil)
Le défenseur central de Flamengo a montré un niveau remarquable dans la défense brésilienne. Il a fait équipe avec Diego Carlos et il n'y a pas eu de différence de performance entre deux défenseurs centraux dont la reconnaissance internationale est très différente.
Johan Vásquez (Mexique)
À 22 ans, le défenseur central des Pumas a été l'une des révélations des Jeux olympiques. Dans son pays, on se réjouit déjà d'une potentielle carrière en Europe après avoir impressionné tout le monde à Tokyo.
Marc Cucurella (Espagne)
Guilherme Arana aurait également pu entrer en jeu, mais le poids de Marc Cucurella dans le jeu espagnol a fait la différence. Extrêmement régulier, physiquement fort et incisif, l'unique contre-performance de l'ailier était la finale.
Luis Romo (Mexique)
Comme Vásquez, le milieu de terrain de Cruz Azul a marqué le monde en tirant les ficelles du Mexique depuis le milieu de terrain. Il entre dans le moment de sa maturité footballistique en tant que renfort important pour la Tri.
Takefusa Kubo (Japon)
Bien qu'il ait davantage joué sur le flanc droit, Kubo a joué sur toute la ligne de front en tant que joueur le plus important du Japon. Il fallait bien un représentant japonais dans le onze, surtout après une phase de groupe sans faille où le Madrilène a marqué dans les trois matchs.
Richarlison (Brésil)
Le meilleur buteur des Jeux Olympiques a dirigé les assauts offensifs d'une équipe brésilienne dotée d'une grande puissance de feu. Le penalty manqué en finale ne ternit en rien son grand tournoi.
Matheus Cunha (Brésil)
Il était le partenaire de Richarlison. Mobile, rapide, insistant, il a donné le titre au Brésil après avoir éliminé Vallejo. Il sort d'une grande saison avec le Hertha Berlin qu'il a étayée par de très bons JO.
Francisco Córdova (Mexique)
Les trois buts et trois passes décisives, dont une et deux lors du match pour la médaille de bronze, ont fait de Córdova l'une des stars olympiques du Mexique à Tokyo.
Mikel Oyarzabal (Espagne)
Il est monté en puissance au cours de ces deux semaines jusqu'à être le meilleur de l'équipe nationale espagnole lors des qualifications. Un but et une passe décisive contre la Côte d'Ivoire, une passe décisive contre le Japon et une égalisation contre le Brésil. Il a fini par bien comprendre son rôle de faux