Les Bleues tenues en échec face à la Norvège

Si les Bleues parviennent à rééditer l'entame de match réalisée face aux Norvégiennes lors de l'Euro, très peu d'équipes seront capables de les arrêter aux Pays-Bas (16 juillet-6 août). A condition de rester concentrées pendant 90 minutes.
Lors d'un premier quart d'heure quasi parfait, à l'image du but de la tête de Camille Abily dès la 3e minute de jeu, les joueuses d'Olivier Echouafni ont fait forte impression, avant de baisser un peu de rythme ensuite et de concéder l'égalisation norvégienne en fin de match (84e).
Sous l'impulsion d'une excellente Amandine Henry, titularisée au milieu après avoir été préservée contre la Belgique (2-0) vendredi, les Bleues peuvent malgré tout tirer plusieurs satisfactions de leur prestation globalement convaincante face aux vice-championnes d'Europe en titre.
Même si les problèmes d'efficacité au niveau offensif sont toujours là.
Echouafni a fait tourner
Juste après l'ouverture du score, Abily a manqué le doublé dans la foulée en ne parvenant pas à concrétiser de la tête une inspiration de Henry (5e). Trente minutes plus tard, la milieu de terrain, idéalement servi en retrait par Thomis, a trop forcé sa frappe (35e).
Entre temps, Marie-Laure Delie n'a pas réussi à cadrer sa tête après un joli centre de Jessica Houara (24e), tandis que Henry a vu la sienne frôler la barre transversale adverse sur corner (30e).
Globalement dominatrices, les coéquipières de Sarah Bouhaddi auraient pu se faire surprendre bêtement sur quelques sautes de concentration, à l'image de la mauvaise relance de Tounkara qui a contraint la gardienne à un double arrêt décisif (19e).
En fin de match, Echouafni a fait tourner son effectif, à l'image de l'entrée en jeu de Diani qui a failli se révéler gagnante avec un tir puissant passé tout près du poteau adverse (75e).
Mais sur un ballon dans le dos de la défense française, Mjelde a profité du mauvais placement de Laura Georges et Jessica Houara pour égaliser (84e).
Cruel dénouement pour la charnière centrale Wendie Renard-Laura Georges qui avait réussi auparavant à museler parfaitement la redoutable Ada Hegerberg, principal danger côté scandinave.
A une semaine de son entrée en lice, le 18 juillet contre l'Islande à Tilburg, la France, qui figure dans un groupe C sans grand ténor avec l'Autriche (24e nation mondiale) et la Suisse (16e), sait toutefois ce qu'il lui faut corriger.