Comme c’est souvent le cas après la clôture d’une fenêtre des transferts, la FIFA a étudié les mouvements qui ont été opérés partout dans le monde, mais aussi et surtout aux sous qui ont été consacrés dans cette optique. Le rapport en question vient d’être rendu publique.
Il en ressort, et sans surprise, que les clubs des cinq grands championnats européens sont ceux qui ont payé le plus en recrues. 71,8% de l’argent qui a circulé durant ce mercato émanent de leur part. Pourtant, ils ne sont impliqués que dans 14% des transferts réalisés dans le monde.
La Premier League a encore une fois été la plus dépensière avec un total de 275 millions d'euros investis. En deuxième position, on retrouve l’Allemagne (188 millions d'euros), puis l’Italie (115 millions d'euros). Les Allemands n’ont bouclé que 81 transferts internationaux (le chiffre le plus faible du Top 5), mais ces opérations ont assuré des recettes de l’ordre de 92 millions d'euros.
Concernant la France, avec 68 millions d'euros de dépenses, elle se situe à la cinquième position. C’est le deuxième plus grand total de l’histoire du mercato hivernal en Ligue 1 après celui de l’année écoulée. Et pour ce qui est des recettes enregistrées, elles s’élèvent à 33 millions d'euros. Le championnat où les Français ont le plus pioché c’est la Belgique (14 arrivées).
«Dans l'ensemble, les dépenses des clubs des 5 grands championnats semblent se poursuivre sur la trajectoire de croissance générale des dernières années, jouant un rôle central sur le marché mondial des transferts. Il est du devoir de la FIFA de surveiller attentivement ces activités et de rendre compte de ces activités, pour une plus grande transparence du système de transfert », a déclaré Emilio García, directeur juridique de la FIFA.