La gestion de la situation "a fait naître des doutes sur leur capacité (les dirigeants actuels, NDLR) à faire avancer la FA", a déclaré le président de la commission Damian Collins, dans des propos rapportés jeudi par la BBC.
"Il faut que la FA reconnaisse ses erreurs, et pas seulement sur le cas Mark Sampson", a ajouté le parlementaire, avant d'évoquer une gestion "bordélique" du dossier sensible.
Des propos qui font écho à ceux de la ministre des Sports Tracey Crouch, qui avait qualifié la situation de "foutoir" en septembre.
Les parlementaires se sont penchés mercredi sur le cas de Sampson, après les accusations de racisme de la part de deux joueuses, Eni Aluko et Drew Spence, pour des propos tenus en 2014 et 2015.
Le rapport d'une avocate indépendante, publié mercredi, avait disculpé Sampson des accusations de racisme formulées par Aluko, estimant cependant que ses remarques étaient "discriminatoires sur une base raciale". Deux précédentes enquêtes mandatées par la FA avaient conclu à l'innocence du technicien.
Sampson avait toutefois été renvoyé en septembre pour d'autres faits remontant à l'époque où il entraînait les équipes féminines de Bristol (2009/13), à la suite d'un réexamen des preuves d'une enquête précédente.
Si la FA s'est excusée auprès des joueuses, son directeur Martin Glenn a refusé d'admettre les erreurs de la FA dans la gestion du cas Sampson. De son côté, le président Greg Clarke a refusé de s'excuser personnellement auprès d'Aluko.