Sous les fenêtres du château du Haillan, ces supporteurs ont allumé de nombreux fumigènes et entonné des "Longuépée démission, et Thiodet aussi", selon plusieurs vidéos tournées par des représentants des Ultramarines.
"Nous étions là bien avant vous et serons là bien après. Longuépée, Thiodet, vous n'êtes qu'une virgule honteuse d'une glorieuse histoire", ont aussi écrit les Ultramarines sur leur compte Twitter.
Une délégation de quatre représentants de cette association a été brièvement reçue par M. Longuépée. "Nous n'étions pas là pour l'écouter (...) Nous lui avons simplement dit que nous ne lâcherons jamais et qu'il devait partir", a déclaré l'un d'eux, Florian Brunet.
Cette action, nourrie par plusieurs mois de conflit entre les deux parties au sujet de la politique menée par les propriétaires américains, intervient au lendemain de révélations de Sud Ouest évoquant "un point de rupture irrémédiable" entre les actionnaires du club, les fonds d'investissement américains King Street (86,4%) et GACP (13,6%).
Ces tensions en coulisses devraient déboucher sur le rachat des parts de GACP, porté sur l'investissement, par King Street, davantage intéressé par la restructuration du club, le volet commercial et la rigueur financière, ce que redoutent les Ultramarines.
Jeudi, l'entraîneur portugais Paulo Sousa avait avoué "se poser des questions" sur l'éventuel changement de gouvernance du club, qui "a déjà et va avoir des conséquences".
"Il y a une incertitude qui apparaît ici, on se demande ce qui va se passer et ce n'est pas le mieux en terme d'énergie pour tout ce que l'on construit", avait-il précisé. "J'espère vraiment que l'ego des personnes est moins important que le club".
Bordeaux (4e) se déplace à Reims samedi pour le compte de la 15e journée de L1.