"Je me réserve le droit faire appel, il me faut les attendus de leur décision", a dit à l'AFP le dirigeant corse, qui a écopé mercredi de "deux ans de suspension de banc de touche, de vestiaire d'arbitres et de toutes fonctions officielles" de la part de la Commission de discipline de la Ligue (LFP), pour "comportement violent envers le corps arbitral".
Les faits remontent à la fin du match entre l'AC Ajaccio et Nancy le 4 décembre 2018. "Je ne conteste pas du tout ce qui m'est reproché, je l'ai reconnu, c'est la qualification qui est décalée", a expliqué M. Luciani.
"J'avais contesté leurs décisions, qu'ils étaient mauvais, qu'on se faisait toujours 'empapaouter'. J'ai effectivement tapé sur l'épaule de l'arbitre avec ma main pour le féliciter de l'œuvre d'un de ses juges de touche", a-t-il ajouté.
"J'ai pris deux ans pour ce geste et pour ces mots, je constate qu'il y a eu d'autres gestes, d'autres propos encore plus virulents, de présidents qui s'invitent dans leur vestiaire, qui rentrent et critiquent l'arbitrage de façon véhémente quasiment tous les 15 jours, et je ne vois pas de sanction", a encore déploré M. Luciani.
Il estime que son comportement mériterait plutôt "6 mois ferme et 6 mois avec sursis", a-t-il ajouté.
Le dirigeant devrait rester à la tête du club. "Est-ce que je suis interdit de gérer ? Non, a-t-il développé. Si les fonctions officielles sont considérées comme les vestiaires d'arbitre ou autre et les réunions des instances du football, je délèguerai à un de mes confrères."