L'UEFA a publié un communiqué pour apporter plus de précisions concernant les décisions arbitrales prises à l'aide du VAR cette semaine en Ligue des champions. Pour rappel, l'assistance vidéo à l'arbitrage a été instaurée à partir des 8e de finale de Ligue des champions cette saison, afin de tenter d'aider les arbitres.
Un ajout technologique qui n'a pas empêché le déclenchement de plusieurs polémiques, puisque seul le match entre Dortmund et Tottenham a été épargné par le phénomène sur les quatre matches de Ligue des champions disputés cette semaine. L'instance européenne a tenu à communiquer pour expliquer plus précisément une à une les décisions prises dans les trois autres matches.
La première d'entre elles concerne le match Real-Ajax, mardi soir. Alors que le score est de 2-0 pour l'Ajax, les Néerlandais creusent encore un peu plus l'écart à la suite d'une récupération de balle sur laquelle le ballon est peut-être sorti en touche. L'arbitre assistant a estimé que ce n'était pas le cas, mais la vidéo est tout de même utilisée avant de valider le but des visiteurs. "Il n'y avait pas de preuve que le ballon était sorti entièrement depuis l'ensemble des angles vidéo qui ont été analysés par le VAR", précise l'UEFA. "L'arbitre assistant, qui était parfaitement placé, a jugé que le ballon n'avait pas entièrement franchi la ligne. Aucun visionnage depuis le terrain n'était alors nécessaire. L'arbitre a eu raison d'intervenir puis d'accorder le but."
Mercredi, le PSG a été éliminé à la surprise générale par Manchester United, le but de la qualification des Red Devils faisant suite à un pénalty accordé dans les dernières minutes. Sur une frappe lointaine, Presnel Kimpembe contre du bras dans sa surface, alors que le ballon ne semblait pas cadré. "Le VAR, après avoir visionné plusieurs angles disponibles, a recommandé à l'arbitre un visionnage depuis le terrain étant donné qu'il ne l'avait pas vu durant le jeu. Après le visionnage, l'arbitre a confirmé que la distance entre la frappe et le défenseur était suffisante et que l'impact n'avait rien d'inattendu. Le bras du défenseur était décollé du corps aboutissant à bloquer le ballon qui partait en direction du but. L'arbitre a donc accordé un pénalty."
Enfin, le match entre Porto et Rome, qui a vu les Portugais renverser la situation pour se qualifier après prolongations a également connu son lot de décisions litigieuses. Un pénalty, là aussi décisif, a été accordé à la 116e minute à Porto à la suite d'un tirage de maillot que l'arbitre n'avait pas vu dans un premier temps. "Le VAR, après avoir vérifié une éventuelle position de hors-jeu, a demandé à l'arbitre s'il avait vu le tirage de maillot du défenseur romain. L'arbitre a alors confirmé qu'il ne l'avait pas vu, ce qui a entraîné un revisionnage des images sur le bord du terrain. Un visionnage qui l'a convaincu d'accorder un pénalty." Cinq minutes plus tard, aucun pénalty ne serait accordé dans l'autre sens car l'arbitre confirmerait avoir vu l'action et ne l'avoir pas jugée illicite, le VAR estimant ensuite qu'aucun "erreur manifeste" n'avait été commise.
"Toutes les décisions mentionnées ci-dessus ont été prises en parfait accord avec le protocole du VAR", conclut l'UEFA.