Après avoir laissé filer un avantage de deux buts (3-1, 3-3 à la dernière minute) en Bretagne une semaine plus tôt, les hommes de Julien Stéphan devaient attaquer leur retour avec l'obligation de gagner, ou tout du moins de marquer beaucoup.
Et à ce jeu, les Andalous ont été cueillis à froid, par Ramy Bensebaini (22ème) d'abord, puis Adrien Hunou (30ème). La réaction signée Giovani Lo Celso (41ème) a fait peur aux Rennais, sous pression pendant toute la seconde période. Mais cette fois, ils n'ont pas craqué, et Mbaye Niang a clos la soirée en beauté (90e+4).
À Londres, Maurizio Sarri, plus que jamais fragile à son poste d'entraîneur, a pris un bon bol d'air.
Ses Blues, qui s'étaient imposés en Suède à l'aller (2-1), ont mis 55 minutes avant de trouver la faille grâce à Olivier Giroud. Mais ils ont ensuite déroulé, pour rassurer un peu les supporters à trois jours de la finale de Coupe de la Ligue qui oppose leur club à l'ogre Manchester City.
Pour Naples et l'Inter Milan, l'essentiel était fait dès l'aller à l'extérieur (victoires respectivement à Zurich et à Vienne contre le Rapid).
Les deux clubs italiens ont confirmé tranquillement en gagnant à nouveau, rejoignant entre autres en 8es Valence, Francfort, Salzbourg, Villarreal, le Benfica ainsi que le Zenit Saint-Pétersbourg, dont les joueurs ont sans doute été transcendés par l'impressionnante haie d'honneur bordée de fumigènes, organisée par leurs supporters pour escorter jusqu'au stade le bus de l'équipe qui a ensuite battu Fenerbahce (3-1).
Le Séville FC s'était de son côté qualifié dès la veille face à la Lazio Rome (2-0, 1-0 à l'aller).
Le tirage au sort des huitièmes de finale a lieu vendredi.