Battu mercredi soir par les Blues de Chelsea (1-2) en Ligue des Champions, le LOSC, plus à l'aise en championnat qu'en Coupe d'Europe cette saison, recevait le Nîmes Olympique ce dimanche, pour le compte de la 9ème journée de Ligue 1. Christophe Galtier et les siens avaient la possibilité de se positionner sur le podium en cas de succès, tandis que ceux de Bernard Blaquart, aux portes de la zone rouge, cherchaient le rebond après deux défaites de rang.
Nîmes y a cru, mais Victor Osimhen passait par là...
Malades, les Crocodiles ne trouvaient pas le remède en début de rencontre, et s'exposaient ainsi aux offensives adverses. Bien en jambes malgré leur match en milieu de semaine, les locaux parvenaient à se créer des occasions. Si Paul Bernardoni retardait d'abord l'échéance et s'interposant avec brio face à Jonathan Bamba (6e), il allait ensuite s'incliner quelques minutes plus tard, quand Loïc Rémy s'y reprenait à deux fois pour expédier le cuir dans la lucarne et ouvrir le score (12e, 1-0).
Ce but précoce avait le mérite de décomplexer les visiteurs. Plus entreprenants, les Nîmois allaient se procurer des occasions franches durant la quasi totalité du premier acte sans parvenir à égaliser, peu aidés par un Mike Maignan, fraîchement convoqué en Equipe de France pour suppléer Hugo Lloris, en grande forme. Finalement, il fallait attendre le temps additionnel pour trouver la faille, sur un pénalty transformé par le buteur maison en la personne de Renaud Ripart (45e+2, 1-1).
Pas aussi huilé qu'à l'accoutumée offensivement, c'est fort logiquement le LOSC se faisait rejoindre. Et toujours dans la logique des choses, les Crocos allaient même s'offrir le luxe de doubler la mise dans les 20 dernières minutes de jeu, quand Denkey reprenait victorieusement un centre en retrait venu de la droite pour tromper Mike Maignan (72e, 1-2). Nîmes ne l'avait pas volé, mais se faisait rejoindre en concédant un but à l'intenable Victor Osimhen, à l'affût dans la surface pour inscrire son septième but de la saison. Lille avait beau pousser fort pour faire céder son adversaire du soir en fin de match, les deux formations se quittaient sur un match nul.