On ne sait pas où cette bande de jeunes loups terminera à la fin de la saison, mais ce qui est sûr, c'est que son courage et ses vertus collectives seront à souligner au moment des bilans. Pour le moment, tout conduit Nice à la troisième place, mais en réenclenchant la seconde à l'aube de ce sprint final, Nice se donne le droit de rêver encore.
C'est à Lille que le Gym se déplaçait ce vendredi, contre un club qui aspire à lui ressembler. Les hommes de Lucien Favre ont mal débuté ce match. Après un début de rencontre intense mais fermée, le LOSC débloquait la situation sur un tir dévié d'Amadou (1-0, 14e). Mais Nice n'a pas eu le temps de douter. Trois petites minutes après cette ouverture du score, Valentin Eysseric distillait une merveille de transversale pour Mario Balotelli, dont la volée croisée faisait mouche (1-1, 17e). Une attaque rapide splendide qui démontre que le Gym sait aussi varier ses coups.
Nice a ensuite multiplié les vagues, parfois sur du jeu long et à d'autres reprises sur des actions plus placées. Ricardo Pereira (22e) fut tout proche de redonner l'avantage aux siens. Le latéral de l'OGCN était ensuite décisif sur l'action du 2-1, Balotelli profitant de sa frappe repoussée par Enyeama pour permettre à Nice de repasser devant (1-2, 45e). Le second acte voyait les Nordistes réagir, mais le LOSC manquait de justesse dans le dernier geste. Une seule véritable opportunité faisait passer un frisson dans la défense niçoise, quand Cardinale repoussait in extremis une tentative de Xeka à cinq minutes de la fin (85e). Un dernier assaut contre une équipe niçoise plus laborieuse après le repos, comme dimanche face à Bordeaux (2-1). C'est avec ces deux visages que les Aiglons tenteront de bousculer l'ordre établi dans ce sprint final...