Arrivé en provenance de Wolfsburg en juin dernier, Luiz Gustavo fait l'unanimité à Marseille. Par son rôle stratégique sur le terrain, son expérience, son abattage et sa volonté contagieuse, l'ancien joueur du Bayern a été loué par nombre de ses coéquipiers.
"Jouer en Europe jusqu'à 35 ans"
Dans un long entretien accordé à 'La Provence', l'international Brésilien est revenu sur cette phase aller réussie. "L'amour et la passion des supporters pour leur club sont très similaires à ce qui se passe dans mon pays. Je m'identifie bien à Marseille. L'atmosphère est incroyable", a-t-il notamment déclaré. Le Brésilien reste indécis sur son avenir, mais il souligne qu'il a encore quelques belles années en Europe devant lui, alors qu'il n'a que 30 ans. "Mon projet personnel, c’est de jouer en Europe jusqu’à à peu près 35 ans. Après, ça dépendra de plusieurs éléments. Aurai-je encore la passion, l’envie, la motivation ? Car j’aimerais peut-être jouer dans une équipe brésilienne de première division, un niveau où je n’ai jamais évolué. Après, tout est possible en football".
"Je vais profiter au maximum de ma situation en Europe et à l’OM", a poursuivi Luiz Gustavo. "Je vais continuer à jouer tant que je prendrai du plaisir et tant que j’arriverai à aider l’équipe. Si, un jour, je me rends compte que je n’arrive plus à être aussi performant, il faudra être honnête et je vous dirai ciao".
"Il est presque impossible de me voir énervé"
Enfin, le Brésilien est également revenu sur son enfance et ses traits de caractère, soulignant que la sérénité qu'il dégage est le fruit de son vécu. "Aujourd'hui, je suis bien différent de ce que j'étais avant. Adolescent, j'étais agité, je me bagarrais très souvent. J'ai causé beaucoup de tracas à mes parents. J'ai quitté la maison à 16 ans pour suivre ma carrière de footballeur. Les choses ont commencé à changer à ce moment-là. Déjà, j'ai perdu ma mère à 16 ans, cela a changé beaucoup de choses. Ça m'a fait beaucoup penser aux choix de vie, au chemin que je voulais prendre. Pour moi comme pour tous les Brésiliens, l'adolescence est un passage un peu difficile".
"J'ai souvent vécu très seul. Une chose m'a aidé : la lecture de la Bible. Cela m'a conforté dans ce que je faisais, ça m'a protégé. Aujourd'hui, grâce à tout ça, il est presque impossible de me voir énervé. Sauf, peut-être, en dehors du travail", a-t-il conclu. Une force à toute épreuve qui sera encore bénéfique à l'OM pour la suite de cette saison.