"Lorsque l'attaque s'est produite, j'ai pensé que je ne pourrais plus jamais jouer. Je ne pouvais pas bouger dans les cinq ou dix premières minutes et je ne pouvais rien entendre. Lorsque le médecin m'a dit après la chirurgie que tout allait bien et que je pourrais jouer de nouveau dans un mois, c'était indescriptible et l'une des plus belles nouvelles. Je me sens plus fort aujourd'hui que jamais. J'ai été très triste qu'une telle chose puisse arriver. C'était quelques semaines difficiles", avait confié l'Espagnol Marc Bartra dans les colonnes de Kicker, revenant non sans une certaine émotion sur l'attaque du bus du Borussia Dortmund dont il avait été la principale victime, en marge d'une rencontre de Ligue des Champions face à l'AS Monaco d'un certain Kylian Mbappé.
Depuis, le défenseur central s'est refait une santé, lui qui évolue désormais au Bétis Séville, en Andalousie. S'éloigner de Dortmund et de ces souvenirs indélébiles, un moyen de tourner plus facilement la page de cette douloureuse étape de sa vie.
"Intolérable, inacceptable et triste", s'insurge Marc Bartra
Sauf que ce samedi, une banderole a été déployée par les ultras de Schalke 04 dans les travers du Signal Iduna Park, réclamant la libération de l'auteur de l'attentat contre le bus du Borussia en 2017. Une provocation de très mauvais goût de la part des supporters visiteurs, qui n'a pas empêché leur équipe d'aller glâner un précieux succès face aux hommes de Lucien Favre (2-4), dans un derby bouillant comme à son habitude.
Los ultras del Schalke con una pancarta "Libertad para Sergei W.".
— Marta Morales (@MartaMoralesL) 27 avril 2019
Os recuerdo que este individuo fue el que atentó contra el Borussia Dortmund antes del partido contra AS Mónaco en el que resultó herido un policía y Marc Bartra. pic.twitter.com/OFsEMwnEJk
Samedi soir, Marc Bartra a réagi à cette banderole sur Twitter, réclamant des sanctions pour les auteurs de ces actes. "Intolérable, inacceptable et triste. J'espère que les autorités prendront des mesures adéquates face à cela. La rivalité en football est une chose, mais demander la liberté de quelqu'un qui a mis en danger 28 personnes en est une autre", a déclaré l'Espagnol, vraisemblablement remonté par de tels agissements.