Peu après l’heure de jeu, Marco Verratti avait été expulsé après avoir reçu un deuxième jaune, laissant ses coéquipiers à dix contre onze face au Real Madrid en 8es de finale retour de Ligue des champions. Ce dimanche soir, alors que le club francilien s'apprête à affronter Monaco pour glaner un nouveau titre de champiion de France, Verratti est revenu sur cet épisode peu glorieux au micro du 'Canal Football Club'.
"Le carton rouge contre le Real ? J'y pense encore. C'est un carton rouge bête. Mais je suis comme un supporter. Je voulais juste aider l'équipe. J'ai un peu perdu la tête. Je n'ai rien dit de méchant à l'arbitre. C'est juste que j'ai été aggressif. L'arbitre a eu raison (de m'expulser)", a estimé le milieu italien, qui s'estime néanmoins assez mature avec ce mea culpa à peine voilé, lui qui a dû faire face à moult critiques après cette fameuse exclusion : "La maturité ? Je pense l'avoir dans la vie, mais dans le football il faut aussi rester un enfant", s'est-il encore défendu.
Verratti reste d'ailleurs conscient de sa marge de progression, notamment au niveau mental : "Je dois progresser en marquant des buts, faire des passes décisives. Et aussi en gardant la tête froide lors des matches et ne pas perdre mes nerfs", a-t-il également confié au CFC. Le milieu de terrain italien a été convié à s'exprimer sur son avenir et ses desiderata pour cet été. Et Verratti affiche clairement son envie de rester dans la capitale hexagonale : "Mon ambition a toujours été de rester à Paris, mais avec un beau projet. Je suis très content du choix que j'ai fait. J'aimerais rester ici mais cela ne dépend pas que de moi. Je veux continuer à gagner avec Paris", a-t-il considéré.
Pourtant, Paris a encore echoué cette saison dans sa quête du Saint-Graal continental en s'arrêtant de manière très précoce au stade des 8es de finale de la Ligue des champions. Un échec sur lequel Verratti a forcément été questionné : "On s'est habitué à ce que tout soit facile au PSG, mais il faut continuer à travailler. Ce n'est pas parce qu'on a acheté Neymar qu'on va tout gagner", a-t-il rationnalisé.
Cet échec pourrait bien s'avérer fatal à l'entraîneur actuel Unai Emery : "Si Emery reste, ça me fera plaisir. Mais ce sont les choix du club. Et le football c'est aussi ça", a analysé le milieu italien, qui n'aurait aucun problème à retrouver une vieille connaissance sur le banc de la sélection italienne comme il l'a de nouveau confessé au micro du CFC : "Ancelotti m'a beaucoup aidé, même en dehors du football. Je souhaite le voir en sélection."