Dans un entretien à 'RMC', Mourad Boudjellal, qui porte le projet de rachat de l'OM, est revenu sur l'ambition de l'un de ses actionnaires Mohamed Ayachi Ajroudi.
"Bien sûr qu’il faut un actionnaire solide à l’OM. Il faut des financiers. Mais je pense, et ça va faire bondir des gens, que si par exemple l’OM avait signé ces deux dernières années une immense star, peut-être qu’ils n’auraient pas aujourd’hui 130 millions de pertes. Peut-être que cette star, dans un club comme l’OM qui a un vrai potentiel public, consommateur, folie, engouement au-delà de Marseille et dans la Méditerranée, aurait généré beaucoup plus de produits que les charges qu’elle aurait engendrée.", considère Boudjellal.
"Et s'il y a un club en Europe qui peut faire ça, qui peut s’autoalimenter sur des stars tout en s’appuyant sur un actionnariat solide, c’est l’OM. Mais ça, il faut le voir. Moi je ne vois que ça ! Il y a quelques années, pour Mbappé, 200 millions, on a crié au scandale… Ce n’était peut-être pas une mauvaise affaire du Paris Saint-Germain. Ça, c’est la démarche entrepreneuriale qu’il faut avoir dans un club comme l’OM. Si vous voulez diriger l’OM, vous êtes obligé de voir ça, ce potentiel économique qui existe dans cette ville, cette région, et toute la richesse que peut générer ce club pour faire un recrutement très ambitieux. En ayant un actionnaire solide bien sûr, ça vous met à l’abri de mauvaises surprises.", a ajouté l'ancien président du RCT, qui a incité Frank McCourt à vendre.
"Celui qui a la réponse, c’est monsieur McCourt. Nous ne lui mettrons pas un pistolet sur la tête. C’est son entreprise. Il peut vendre ou ne pas vendre. Mais s’il ne vend pas, il a une obligation. Quand on est propriétaire de l’OM, on a une obligation vis-à-vis des Marseillais. Avant d’entrer dans ce projet, j’ai bien vérifié les personnes avec qui j’étais. Je crois que j’ai un historique et je suis sûr de moi."