Déjà 48 matches ont été disputés suite à cette phase de groupes et un premier bilan peut légitimement s’effectuer. Si certains joueurs ont déçu dans cette 21ème édition, d’autres ont répondu présent, à l’image des attaquants en grande forme depuis le début du Mondial. Voici le XI type qui a marqué les esprits au pays des Tsars.
Kasper Schmeichel (Danemark)
Si Ochoa détient le record d’arrêts dans ce Mondial (17), le portier de Leicester avec son ratio (12 parades / 1 but encaissé) a été le plus décisif lors de ce premier tour. 20 ans après son père, la relève est plus qu’assurée même s’il n’a pas été mis en grande difficulté jusque-là.
Mario Fernandes (Russie)
Dans une Russie surprenante lors de ses deux premiers matches, le latéral brésilien naturalisé a su se mettre en évidence dans son couloir droit. Le joueur du CSKA Moscou a délivré jusque-là une passe décisive, s’imposant comme l’une des révélations du tournoi.
Thiago Silva (Brésil)
Quatre ans après un mondial raté à la maison, malgré une demi-finale face à l’Allemagne qu’il n’a pas joué, le défenseur du PSG s’est bien repris en affichant une sérénité à toute épreuve dans ce premier tour. Avec la confiance retrouvée et renouvelée par Tite, TS n’a laissé que très peu de miettes aux attaquants adverses.
Diego Godín (Uruguay)
Seule équipe à l’issue du premier tour à ne pas avoir encaissé de but, la Celeste a pu de nouveau compter sur un Godin encore une fois très solide et rassurant au sein de sa défense. Dangereux aussi sur coups de pied arrêtés, le soldat de Diego Simeone à l’Atlético Madrid est à l’image de son équipe : il plie mais ne rompt pas.
Ludwig Augustinsson (Suède)
La Suède première d’un groupe où figuraient l’Allemagne et le Mexique ? La prédiction était bien osée. Avec leur ultime succès 3-0 sur 'El Tri', les Scandinaves s’offrent une belle place d’honneur. Le latéral gauche du Werder a été bluffant dans son couloir avec une grosse activité, notamment défensive. Il s’est même permis de marquer lors du dernier match, preuve qu’il sait aussi apporter devant.
N’Golo Kanté (France)
Malgré les sept points acquis par les Bleus, il aura été l’une des rares satisfactions de l’équipe de Didier Deschamps. Dans son registre habituel, le joueur de Chelsea a bloqué, intercepté et harcelé son vis-à-vis. Elu homme du match face au Danemark malgré 90 minutes bien ennuyeuses, son aura a bien évolué depuis l’Euro disputé en France.
Luka Modric (Croatie)
Le capitaine croate a été le symbole de son équipe, conquérante et même impressionnante dans l’un des groupes les plus relevés de la compétition. Sa performance face à l’Argentine de Messi (3-0) restera dans les annales. Depuis 20 ans, la Vatreni n’avait pas atteint les huitièmes de finale. Concernant ce déblocage psychologique, le milieu du Real Madrid y est pour beaucoup.
Philippe Coutinho (Brésil)
Si les projecteurs étaient braqués logiquement sur Neymar, le milieu offensif du Barça a été très précieux pour l’équipe de Tite avec deux buts et une passe décisive. Dans l’entrejeu, avec Casemiro et Paulinho, il possède une belle liberté laissée par son sélectionneur. Il en a même profité pour faire admirer sa spéciale dès le premier match contre la Suisse, avec une frappe enroulée pleine lucarne.
Cristiano Ronaldo (Portugal)
Avec son seul triplé contre l’Espagne, il a mérité sa place dans cette équipe. Jusque-là, CR7 a inscrit 80% des buts de son équipe, preuve s’il fallait de son importance cruciale pour cette Seleção. Si sa dernière sortie contre l’Iran n’était pas des plus brillantes, avec un penalty raté, le quintuple Ballon d’Or va devoir sortir le bleu de chauffe contre l’Uruguay.
Harry Kane (Angleterre)
Deux ans après son Euro 2016 raté en France, l’attaquant de Tottenham n’a pas raté ce nouveau rendez-vous. Si ses cinq buts inscrits jusque-là n’ont pas été les plus difficiles de sa carrière, il a assumé son nouveau statut en sélection, celui de capitaine. Il sera encore une fois le meilleur atout des Three Lions face à la Colombie.