"Émotionnellement et physiquement, la sélection c'est très éprouvant, a-t-il lancé. L'exigence est beaucoup plus haute. On représente les Français dans le monde. Passer des Pays-Bas à Angers ou Guingamp, sans manquer de respect, c'est une motivation différente."
"En sélection, il y a les meilleurs Français, a-t-il encore dit. En club, c'est différent. Sans critiquer les joueurs, la motivation est différente. J'étais un peu triste par rapport aux départs de certains de l'effectif."
Il a même avoué avoir été troublé par le mercato de Monaco : "Moi le premier, j'étais dans une période un peu floue, entre rester et partir."
Sidibé s'est remis en cause après avoir "eu un gros coup de mou". "Je commence à revenir. Des échéances très importantes arrivent, en championnat et la Coupe du monde. Je commence à rehausser mon niveau. Mes pépins physiques n'expliquent pas tout. Je suis de nouveau prêt. Il ne faut pas se reposer sur ses lauriers", a-t-il souligné.
"L'an dernier, le talent parlait. Cette année c'est plus compliqué. On n'est pas en période de crise car on est dans le bon tempo en terme de points", a-t-il estimé à propos des quatre dernières défaites de Monaco en cinq matches.
"On doit pousser un petit coup de gueule pour forcer la nature de certains joueurs", a-t-il ajouté en précisant avoir été, lui-même, remis en question en interne.
"Tout le monde a pris sa part, moi le premier", a-t-il conclu, estimant qu'avec "un match par semaine" l'effectif pourrait "recharger les batteries" et que l'objectif restait "la deuxième place et aller titiller Paris."