Il n'aura fallu attendre que douze minutes à Jürgen Klinsmann, très critiqué depuis plusieurs mois et cibles du mécontentement de certaines rangées du stade de Columbus, pour voir son équipe prendre l'avantage.
Clint Dempsey, meilleur buteur américain en activité, a dissipé les doutes de ses coéquipiers avec le 49e but de sa carrière en fusillant le gardien adverse sur une ouverture de Gyasi Zardes mal négociée par la défense guatemaltéque.
Les États-Unis ont ensuite contrôlé sans mal la rencontre, ajoutant un deuxième but par Geoff Cameron (35e) à la réception d'un coup franc.
Graham Zusi (46e) et Jozy Altidore (89e) ont alourdi la marque et permis aux États-Unis de se replacer à la 2e place de leur groupe avec 7 points, à trois longueurs de Trinité-et-Tobago qui a écrasé St Vincent 6 à 0.
"On a répondu parfaitement à ce qui s'est passé vendredi, on a envoyé un message fort, nous avons à nouveau le contrôle de notre destin", s'est félicité Klinsmann.
"Pour aller en Russie, la route est longue"
"Pour aller en Russie, la route est longue, on a bien débuté la campagne, mais notre défaite de vendredi nous a surpris, beaucoup de choses se passent dans cette équipe, on intégre de plus en plus de jeunes joueurs", a-t-il insisté.
L'ancien international allemand a ainsi lancé dans le grand bain Christian Pulisic, milieu de terrain du Borussia Dortmund entré en fin de match et devenu à 17 ans le plus jeune international américain de l'histoire.