"C'est Messi, hein ! L'arrêter tout seul, je ne pense pas, ce sera plus collectivement. Le rendez-vous sera samedi à 16h00 (heure de Paris, 17h00 à la Kazan Arena)", a prévenu le joueur du PSG, qui avait bien muselé la "Pulga" lors de la victoire parisienne en 8e de finale aller de Ligue des champions en 2016-2017 (4-0).
"Messi, ça m'évoque beaucoup de souvenirs, notamment lors du match face à Barcelone. Maintenant ce match (du PSG), il est loin. On sait que l'Argentine, ce ne sera pas un match facile. Ils ont été touchés dans leur orgueil (avec des débuts très difficiles à la Coupe du monde) donc on sait que ce sera un match très compliqué", a dit Kimpembe.
Le gardien Steve Mandanda a estimé qu'il fallait "déjà bien défendre, compact, avoir des lignes serrées. Malgré tout, il (Messi) est capable de tout, on le sait, on est prévenu. Beaucoup dans le groupe le connaissent et jouent avec lui ou ont joué contre lui à plusieurs reprises. On a les armes pour déjà bien défendre et leur faire mal aussi".
Relancé sur le sujet par un journaliste, Mandanda lui a répondu: "Il faut défendre en bloc compact, être en couverture derrière. Qu'est-ce que tu veux faire? Je ne sais pas, donne-moi une solution... Il n'y a que ça: on va essayer d'être en bloc compact et de bien défendre".
"Ne pas nous cracher dessus"
Sur le niveau de jeu de l'équipe de France, très moyenne lors du nul insipide contre le Danemark (0-0), "nous aussi on est déçu", a confessé Kimpembe, "mais le plus important c'est la qualification et la première place" dans le groupe.
"Nous aussi, on aimerait bien faire du beau jeu, marquer des buts, ça nous ferait plaisir à tous", a-t-il reconnu. "Il va falloir se réveiller un peu plus pour montrer un peu de jeu, mais il ne faut pas vouloir nous cracher dessus non plus".
Mandanda a dit comprendre "la déception ou la colère" des supporters. "Certes, on doit mieux faire, mais il ne faut pas non plus oublier que l'objectif était de se qualifier, ce qu'on a fait".
"Dire qu'on n'était pas motivés est quelque chose que je n'accepte pas", a-t-il tonné. "Hier (mardi) c'était un match où on connaissait déjà le résultat, on savait qu'un nul nous suffisait. On n'a pas fait tout ce qu'il fallait, on a géré le résultat, c'est sûr, mais on a envie d'aller le plus loin possible. On sait qu'on doit mieux faire, mais on est encore là, on en a encore la possibilité".
"C'est sûr que c'est toujours mieux quand on joue bien, qu'on domine l'adversaire et qu'on gagne, mais on est en course. On sait que si on veut aller au bout de la compétition, il va falloir montrer autre chose et faire mieux. Il n'y a pas de doute chez nous, on a des qualités et des faiblesses, mais on sait qu'on est capables de faire mal à beaucoup d'adversaires", a dit le gardien.
La France affronte l'Argentine samedi à Kazan en 8e de finale du Mondial-2018.