Quel sentiment prédomine après cette élimination?
"Forcément beaucoup de déception, de frustration. Je pense qu'on n'aura jamais autant dominé les Etats-Unis mais comme on dit, dominer n'est pas gagner. On a fait une faute d'inattention en première période, qu'on paie cash. Le deuxième but nous met un coup derrière la tête. On essaye quand même de continuer à jouer, de marquer, c'est ce qu'a fait Wendie (Renard). Mais après on court après le temps."
Quelle était la stratégie établie avant le match et est-ce le physique qui vous a empêché de l'appliquer?
"On voulait les contrer sur le premier quart d'heure, après le but nous fait mal. On résiste à la tempête, après nous on s'impose. On n'a pas su marquer malgré les occasions, les tirs, les essais: c'est pas rentré. Physiquement, les Américaines n'étaient pas au-dessus. En deuxième période, elles tiraient vraiment la langue. Après nous aussi. Physiquement c'était pareil pour les deux équipes. C'est leur culture, de tirer dans le ballon et courir. Nous c'est plus dans la possession. Le physique a gagné sur la technique ce soir."
Est-ce que l'engouement inédit des Français pour la sélection féminine vous réconforte?
"A défaut d'avoir gagné la Coupe, au moins on aura gagné le cœur des Français j'espère. C'est un grand pas pour le foot féminin français. Sur le plan sportif, on va retenir que chaque détail compte. Il faut être concentré du début à la fin. En dehors du foot, ce sera le public."
Propos recueillis en zone mixte.