"Avec Richard, on fait plusieurs choses, notamment collectivement. C'est super important d'être en cohésion toutes ensemble, de penser les mêmes choses, d'avoir les mêmes objectifs. Des fois, on sait qu'on a les mêmes objectifs, mais se le dire, c'est une autre chose", a expliqué la milieu de terrain en conférence de presse, avant le match à Rennes.
"Individuellement, ça peut passer par des questionnaires ou aussi du face-à-face parce qu'il y a des choses plus intimes qu'on aime partager avec une seule personne. Il est là, à notre écoute, il nous aide à progresser individuellement et surtout collectivement", a-t-elle ajouté.
La sélectionneuse Corinne Diacre a également parlé du rôle de ce spécialiste de la préparation mentale, qui avait déjà oeuvré auprès des handballeuses françaises, championnes d'Europe à domicile.
"On a une personne qui fait du coaching mental au sein du staff, mais pas pour gérer la pression, absolument pas. On n'a pas de pression. Jouer au football, c'est magnifique. Quand on voit tous les gens qui doivent se lever le matin pour aller à l'usine, on a beaucoup de chance", a insisté la technicienne.
"Il aide les joueuses à formaliser des choses au sein du groupe. La principale raison de sa présence, c'est pour que le groupe vive mieux sur le terrain, l'essentiel reste là", a-t-elle conclu.
La présence d'un coach mental au sein du staff des footballeuses françaises est une première. Les 'Bleues' ne sont jamais parvenues à obtenir le moindre grand titre jusqu'ici et leur mental friable a parfois été évoqué par le passé, à tort ou à raison, pour expliquer leurs difficultés. L'objectif affiché pour ce Mondial à domicile est d'atteindre la finale le 7 juillet.