Mondial 2022 (qualifs) - Les sélectionneurs réagissent au tirage au sort

Ce lundi 7 novembre, le football européen avait les yeux rivés vers Zurich pour le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 de la zone UEFA.
A l'issue du tirage, les sélectionneurs des principales sélections européennes ont livré leur réaction.
Fernando Santos, sélectionneur du Portugal, placé dans le groupe A avec la Serbie, l'Irlande, le Luxembourg et l'Azerbaïdjan :
« Le Portugal est le grand favori de ce groupe. Si le Portugal veut être candidat au titre de champion du monde, il doit se qualifier. Au-delà des adversaires, il faut voir quel sera le calendrier car nous allons jouer dès le mois de mars. Si on commence par des adversaires que nous avons rencontrés récemment ce sera mieux pour nous.
Si l'on s'en tient à l'effectif et aux joueurs, la Serbie est un pays d'élite mais nous savons aussi qu'ils ont du mal à rendre compatibles les qualités de tous les joueurs. Le football de l'Irlande est très difficile. Ils défendent très bien et ils sont très forts sur le plan physique. »
Luis Enrique, sélectionneur de l'Espagne, placée dans le groupe B avec la Suède, la Grèce, la Géorgie et le Kosovo:
« Affronter de nouveau la Suède je ne le vois pas comme un inconvénient, ni comme un avantage. Simplement, on est fatigués de se rencontrer. On s'est rencontrés dans la phase de poules de Ligue des nations, on va à nouveau se rencontrer là... Je crois que cela ne nous enchante ni eux ni nous. Nous l'acceptons, ce sera difficile, parce que ça l'a été sur les précédents matches.
Les longs déplacements ? C'est le propre des tirages au sort : dans une phase de qualification pour le Mondial, il faudra voyager et avaler des kilomètres pour affronter certaines sélections. Mais ça ne doit pas nous servir d'excuse, c'est tellement enthousiasmant de jouer une phase de qualification pour une Coupe du monde que peu importe l'adversaire, la sélection doit être prête pour s'en sortir de la meilleure manière et grimper au classement FIFA et s'assurer une place au prochain Mondial. »
Roberto Mancini, sélectionneur de l'Italie, qui figure dans le groupe C en compagnie de la Suisse, de l'Irlande du Nord, de la Bulgarie et de la Lituanie :
« Je pense que ce sera un duel entre nous et la Suisse, qui aurait pu largement être tête de série pour le tirage au sort. C'était l'une des meilleures équipes du deuxième chapeau. L'avantage, c'est que ce sont des voisins et le déplacement sera court. Sur le papier, l'Irlande du Nord peut sembler un peu plus abordable que la Suisse, mais tous les matches sont difficiles et il va falloir les jouer.
Avec la Bulgarie non plus, les matches ne sont jamais simples. On ne va sous-estimer personne, chaque match devra être abordé avec la même envie parce qu'il suffit d'un nul pour se compliquer la vie. Les trois premiers matches de mars, notamment, vont être fondamentaux. Il sera ensuite temps de penser à l'Euro. »
Didier Deschamps, sélectionneur de la France, placée dans le groupe D avec l'Ukraine, la Finlande, la Bosnie-Herzégovine et le Kazakhstan :
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Roberto Martinez, sélectionneur de la Belgique, placée dans le groupe E avec le pays de Galles, la République tchèque, la Biélorussie et l'Estonie :
« Même si le timing de ces matches qualificatifs est particulier puisqu'il nous proposera pas moins de huit matches lors de trois rassemblements dont certains en pleine préparation de l'Euro, on ne va pas se plaindre du tirage au sort. Le pays de Galles, on le connaît très bien, on connaît l'intensité de cette équipe, l'ambiance qu'il peut y avoir là-bas si le public est autorisé à revenir dans les stades. Ryan Giggs est en train de construire quelque chose de solide, nous devrons nous méfier.
Personnellement, ce seront aussi des retrouvailles émouvantes puisque c'est là, à Swansea, que j'ai commencé ma carrière de coach en 2007. On redoute aussi les autres équipes, comme la République tchèque, qui offre toujours une opposition de qualité et qui, comme le pays de Galles, s'appuie sur une base déjà solide et est en train de retrouver un peu de son lustre d'antan en faisant confiance à des jeunes joueurs prometteurs.
La Biélorussie est une équipe embêtante, comme elle l'a récemment prouvé face à nos voisins néerlandais. Enfin, l'Estonie nous avait posé pas mal de problèmes lors des qualifications pour le Mondial 2018. Nous serons sérieusement testés au cours d'une période qui s'annonce bien chargée. »
Gareth Southgate, sélectionneur de l'Angleterre qui affrontera, dans le groupe I, la Pologne, la Hongrie, l'Albanie, Andorre et Saint-Marin :
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