Le Bayern Munich a repris sans la présence de son désormais ex-meilleur buteur depuis huit saisons, Robert Lewandowski. Le Polonais, en effet, a déjà fait ses débuts avec le FC Barcelone.
Son meilleur partenaire dans l'équipe bavaroise a été Thomas Müller. Après avoir plaisanté, une fois l'accord de principe entre les clubs officialisé, l'Allemand a évoqué sérieusement le départ de son ami.
"Il y avait sans nul doute de bonnes raisons à cela, mais ça n'empêche qu'il est toujours difficile de dire à quoi s'attendre quand vous perdez ce genre d'attaquant. Nous parlons d'un joueur qui marquait en moyenne 30 à 50 buts par saison", a-t-il déclaré à 'Bild'.
Müller, sur le départ de Lewandowski
— BeSoccer (@BeSoccerFR) July 24, 2022
"Il y avait sans nul doute de bonnes raisons, mais ça n'empêche qu'il est toujours difficile de dire à quoi s'attendre quand vous perdez ce genre d'attaquant. Nous parlons d'un joueur qui marquait en moyenne 30 à 50 buts par saison" pic.twitter.com/PiB7Zi3s0h
Müller est clair : le Polonais manquera au Bayern, car "même si c'était inconsciemment", le ballon allait toujours à l'attaquant.
"Il n'y avait pas de plan pour jouer aussi souvent que l'on pouvait sur lui, mais quand vous savez que vous avez un attaquant comme ça, vous le faites. Maintenant, les choses vont changer et il sera passionnant de voir comment notre attaque se développe", a-t-il fait valoir.
L'attaquant allemand est clair : "Notre objectif est de ne pas nous asseoir ici dans six mois et de dire : "Nous avons un problème d'efficacité."
"Nous n'allons pas jouer à la passe à dix parce qu'il est parti. Il y aura maintenant des opportunités et des chances pour d'autres joueurs de marquer. Nous marquerons peut-être moins de buts, mais cela ne signifie pas que nous ne réussirons pas en tant qu'équipe", a-t-il déclaré.
Müller a cité un cas récent au Bayern Munich : "Mandzukic a remplacé Mario Gomez en 2012. Il n'a pas atteint les records qu'il avait, mais nous avons gagné le triplé et nous étions imbattables en tant qu'équipe.
"Lewandowski et moi avions une connexion spéciale sur le terrain. C'est quelque chose qui s'est développé, ce n'est pas venu immédiatement quand il est arrivé du Borussia. Nous y avons travaillé", a-t-il expliqué.
Maintenant, c'est à Mané de faire le travail de l'attaquant polonais : "Sadio est un bon gars et en plus d'être très bon dans ce qu'il sait faire. La mayonnaise peut donc facilement prendre, même il est encore trop tôt pour le dire".