Lundi soir, les deux buts inscrits lors de la victoire de Naples à Bologne (0-2) ont été marqués par Hirving Lozano, qui a retrouvé la forme après une période difficile sur le terrain et sur le plan personnel. Grâce à leur succès, les Napolitains sont désormais à 4 points de l'Inter (qui a joué un match de moins) et leur rêve du Scudetto n'est pas encore terminé.
Interrogé par le 'Corriere della Sera', l'ancien joueur du PSV s'est montré confiant quant à leurs chances de remporter le titre, laissant de côté la superstition si chère au peuple napolitain. "Où va finir le Napoli ? Nous jouons pour le Scudetto, pas pour jouer à cache-cache. Le championnat est encore long. Mais nous sommes forts et nous devons regarder le plus haut possible, même si l'Inter et le Milan vont vite. L'Inter ? Nous pouvons tenir notre rang, nous sommes plus forts", a ainsi confié le buteur, optimiste.
Hirving Lozano est aussi revenu sur sa période de quarantaine, difficile à gérer mentalement. "Une souffrance émotionnelle aussi bien que physique. Le virus est un monstre invisible qui prend le contrôle de votre tête. J'étais au Mexique et j'aurais aimé passer Noël avec ma famille ; au lieu de cela, j'étais enfermé dans ma chambre avec mille peurs. J'ai récupéré, je n'ai pas cessé de travailler et les résultats se font sentir", a-t-il déclaré, marqué.
"Si l'on considère le nombre de matchs joués, nous sommes plus ou moins là. Ancelotti m'a accueilli, avec Gattuso au début c'était difficile, puis nous nous sommes compris, ça s'est mieux passé. Spalletti est le motivateur, l'entraîneur expérimenté qui non seulement vous dit que vous devez travailler, mais qui est le premier à le faire", a-t-il analysé, appréciant la méthode employée par son entraîneur, qui ne le lâche pas d'une semelle.
"Il me gronde, mais je comprends qu'il veuille m'encourager. Je sais aussi que je peux donner plus, je dois le faire pour moi et pour cette chemise que je porte. Il me dit : 'Fais le Diablo'. Je dois attaquer l'adversaire". Face à Bologne, la recette a été payante. Place à la confirmation.