Le Nigeria s'est incliné en toute fin de rencontre face à l'Argentine et est condamné à rentrer à la maison. Les Super Eagles auraient pu espérer obtenir un second penalty alors que les deux équipes étaient encore sur un score de parité, mais malgré l'utilisation du VAR, l'arbitre n'a pas sifflé la main de Marcos Rojo, buteur quelques minutes plus tard, ce qui a forcément provoqué la colère des Super Eagles.
Après la rencontre, John Obi Mikel a critiqué l'arbitrage, selon lui, en faveur de l'Argentine : "C'était un penalty très clair. Peut-être que l'arbitre a donné le premier penalty et ne voulait pas en donner un deuxième. Il n'y a pas moyen qu'il ne donne pas penalty. Je ne comprends pas. On lui demande si le ballon touche la main, il dit oui. On lui demande pourquoi il ne donne pas penalty, il dit qu'il ne sait pas".
Obi Mikel ne pense pas à la retraite internationale
Le capitaine des Super Eagles est frustré d'avoir une nouvelle fois perdu contre Lionel Messi : "Je suis triste parce que je pense que c'est le moment où je suis arrivé si près d'en avoir une victoire. Ce n'est pas une compétition entre moi et lui, je pensais juste que cette fois-ci nous avions presque réussi et que ça aurait été génial pour nous. Une fois de plus, la chance était de son côté et il a réussi à revenir."
Il est confiant pour l'Argentine dans la suite de la compétition : "Ils ont une excellente équipe. Je pense qu'ils vont bien faire, je pense que maintenant ils sont allés au tour suivant, ils seront plus détendus, ils joueront un meilleur football. Je pense que c'est une bonne équipe, mais nous avons réussi à les garder tranquilles, nous avons réussi à faire notre travail et je suis si heureux et si fier des garçons".
L'ancien milieu de terrain de Chelsea a évoqué une éventuelle retraite internationale qui ne semble toutefois pas encore au goût du jour : "J'espère que je vais rester dans cette équipe. J'aime ces gars, fantastiques, drôles. Je crois que depuis que le coach est là, on a tous passé des bons moments. Ce groupe écoute et veut progresser. (...) Je veux prendre les années comme elles viennent. On verra".