Le large succès contre la modeste formation de Dynamo Dresde (1-6), mardi, ressemblait à un amuse-bouche. Après ce match de reprise, le Paris Saint-Germain a été confronté à Nuremberg, un adversaire allemand d'un tout autre calibre. Et cette opposition plus relevée a mis en lumière les réglages défensifs que Thomas Tuchel doit encore faire dans cette préparation. Il y a du positif, encore. Mais la prestation d'ensemble des Parisiens est assez inégale.
Mbappé toujours intenable
Toujours privé de Neymar, Thomas Tuchel disposait d'un groupe comparable à celui de son dernier match, avec le renfort de nombreux jeunes et l'incorporation de la dernière recrue Abdou Diallo. L'Allemand n'a pas lancé son défenseur d'entrée, mais l'ancien capitaine des Espoirs a suppléé Thomas Meunier après la demi-heure de jeu
Si certains en doutaient encore, Kylian Mbappé, lui, a rappelé à tout le monde que son appétit était intact. On avait quitté le champion du monde sur un match à deux buts et deux passes décisives. On l'a retrouvé avec une prestation sans but, mais avec la même impression visuelle : des appels incessants, des dribbles dévastateurs et une activité sur le front de l'attaque qui sied à son nouveau statut.
Le numéro 7 a trouvé deux fois les montants (16e, 35e), mais il a trouvé le moyen d'être décisif en régalant le public d'un petit pont avant de distiller un centre limpide pour Sarabia, auteur d'une tête victorieuse pour débloquer son compteur (0-1, 43e).
Une défense sur courant alternatif
Pablo Sarabia, justement, a encore donné un aperçu de ce qu'il pouvait apporter : du mouvement, des centres, des ouvertures. Son entente avec Mbappé semble prometteuse. Son compatriote Ander Herrera, de son côté, a rendu une copie assez neutre aux côtés de Marco Verratti.
Reste que s'il fallait relever un bémol dans ce second match, les débuts de mi-temps des Parisiens seraient pointés du doigt. Tout n'a pas été parfait.
L'affaire aurait même pu prendre une autre tournure si Areola n'avait pas fait le boulot dès la 1ère minute sur un face-à-face après une perte de balle de Verratti, très sérieux par la suite. Des sautes de concentration renouvelées en seconde période pour l'arrière-garde parisienne, encore alertée au début du second acte.
Et c'est Abdou Diallo, sur une faute de main, qui a permis à la formation allemande d'égaliser sur penalty (1-1, 71e s.p.). Par ailleurs serein et précis dans ses relances, le nouveau renfort du PSG va continuer à s'acclimater. Thomas Tuchel a logiquement procédé à une large rotation dans la dernière demi-heure, forcément plus difficile à lire. Bref, place à la suite.