Arrivé en prêt avec option d'achat à l'Olympique de Marseille en provenance de Villarreal, Alvaro Gonzalez s'est déjà très bien adapté à sa nouvelle équipe en quelques semaines. Après avoir débuté sur le banc lors de la première journée, le défenseur central espagnol a été placé dans le onze de départ et a convaincu lors de ses trois dernières sorties. Dans un entretien accordé à 'RMC Sport', l'ancien de Villarreal a dévoilé comment il a signé à l'OM.
"A la base, je n’avais pas en tête de quitter Villarreal où je venais de passer trois ans. Je m’y sentais bien, j’allais devenir capitaine et m’installer comme quelqu’un d’important dans ce club. Mais j’avais besoin d’évoluer, dans ma vie et ma carrière. Comme une envie de changer d’air et de relever un nouveau défi. J’en ai parlé à mon agent, puis nous avons su, grâce à Andoni Zubizarreta que l’OM recherchait un défenseur central d’expérience", a expliqué le défenseur central de l'OM
"C’était le bon moment de sortir de cette "zone de confort". Et quoi de mieux qu’une terre de football comme Marseille pour vivre une nouvelle aventure? Andoni me connaissait bien, avec ces neuf années durant lesquelles j’ai évolué en Liga. J’ai parlé avec le "Mister" (André Villas-Boas) qui m’a expliqué ce qu’il attendait de moi : du caractère, de l'expérience et le sens tactique appris en Espagne…", a ajouté le défenseur espagnol.
"Marquer mon territoire"
Alvaro Gonzalez est revenu sur son début de saison réussi : "Je dois marquer mon territoire. C’est sûrement ce que l’on a pu voir lors des trois premiers matches que j’ai joués. On n’y célèbre pas que les buts. Entendre le public s’enthousiasmer pour un duel gagné, un tacle, une anticipation, cette manière de valoriser aussi bien les gestes défensifs qu’offensifs, c’est important et ça donne encore plus de confiance. J’aime la manière dont on vit le football ici".
L'Espagnol aime beaucoup la passion du football en France : "Ce qui m’a le plus surpris, c’est la passion pour le football que j’ai vue dans les stades. J’ai connu deux matches au Vélodrome. Le dernier contre Saint-Étienne est sûrement la plus belle ambiance que j’ai connue dans un stade. Les deux matches à l’extérieur, à Nice et Nantes, m’ont aussi surpris en termes d’atmosphère. C’était chaud et intense. Et donc très motivant pour nous sur le terrain. Steve est aussi un joueur qui m’a beaucoup impressionné depuis que je suis arrivé. (...) Il connaît Marseille et le club mieux que personne et on doit être à son écoute, Steve est très important pour notre équipe".
Enfin, il est revenu sur sa prise de bec célèbre avec Lionel Messi : "C’est une anecdote assez marrante. C’était une période avec trois derbies consécutifs Espanyol-Barça. Des matchs d’une grande intensité. On s’est répondu du tac-au-tac. Je lui lance : "Tu es vraiment petit, minuscule." Il me regarde et me répond : "Toi, tu es vraiment nul au football". J’ai eu le mot de la fin en lui disant : "Oui, on a raison tous les deux." On a rigolé ensemble et cette histoire a beaucoup fait sourire en Espagne".